Le Pavillon Populaire, à Montpellier, est un espace d’art dédié à la photographie contemporaine. En moyenne, le Pavillon Populaire organise trois expositions par an, avec des Å“uvres de photographes internationaux, confirmés ou émergents. Expositions monographiques et collectives s’y alternent. Depuis 2010, Gilles Mora en assure la direction artistique.
Le Pavillon Populaire (Montpellier)Â : centre d’art photographique, sous la direction artistique du critique et historien Gilles Mora
Le Pavillon Populaire, c’est d’abord une architecture. Vaste halle de style Néo-renaissance, le Pavillon Populaire a été construit en 1891, par Léopold Carlier. Utilisé comme lieu de rassemblement pendant un siècle (foires, salons, meetings…), à partir des années 1990 il va servir d’annexe au musée Fabre lors des expositions temporaires. Progressivement, le Pavillon Populaire se voit être dédié à l’accueil d’expositions temporaires de photographie. D’abord en lien avec le Musée Fabre, puis en son nom propre. En 2010, l’historien et critique de la photographie, Gilles Mora, en devient le commissaire d’exposition principal. Faisant ainsi du lieu un espace pleinement consacré à la photographie contemporaine. Bernard Plossu (2013), Linda McCartney (2014), Patrick Tosani (2014), Denis Roche (2015), Elina Brotherus (2016), Hélène Hoppenot (2016)… Les expositions monographiques du Pavillon Populaire cultivent un caractère de rétrospectives. Elles permettent d’embrasser de larges segments, dans l’Å“uvre des photographes contemporains exposés.
Expositions temporaires monographiques et collectives, photographie documentaire et plasticienne, artistes émergents et confirmés
Photographie d’art, photographie documentaire, photographie plasticienne… Le Pavillon Populaire s’ouvre à des approches plurielles. Avec l’exposition collective « Notes sur l’asphalte, une Amérique mobile et précaire, 1950-1990 » (2017), la photographie aura été envisagée comme outil de recherche. Comme un document venant s’inscrire dans des démarches relevant de l’architecture, de l’urbanisme ou de la construction des paysages. Et l’exposition aura ainsi rassemblé des photographies de Donald Appleyard (urbaniste), John Brinckerhoff Jackson (géographe), Allan Jacobs (urbaniste), Chester Liebs (historien du paysage), Richard Longstreth (historien de l’architecture), David Lowenthal (géographe). Tandis qu’avec l’exposition personnelle « La lumière venue du Nord. Photographies, vidéos 1997-2015 » (2016) d’Elina Brotherus, l’accent aura été mis sur la dimension plasticienne de la photographie contemporaine. L’artiste finlandaise Elina Brotherus développant effectivement tout un travail de mise en scène de son propre corps, de son image, dans des paysages sinon dépeuplés.