C’est en 1955 que le peintre français Fernand Léger, quinze jours avant sa mort, acquiert le mas St André, à Biot. Niché au creux de la Côte d’Azur, ce site est le futur emplacement du Musée national Fernand Léger. Voulu par ses proches en hommage à l’Å“uvre du peintre, le musée est inauguré en 1960. En 1969, le musée (son site, ses collections) est donné à l’État. Devenant ainsi le Musée national Fernand Léger : un musée monographique consacré à la collection Léger. Depuis les années 2000 et sa rénovation, en sus des collections permanentes, le musée propose également des expositions temporaires. Comme autant de variations, contextualisantes ou actualisantes, autour de l’Å“uvre de Fernand Léger.
Le Musée national Fernand Léger : les tableaux et œuvres architecturales de Léger (vitraux, mosaïques…)
L’inauguration du Musée national Fernand Léger, en 1960, se fait en présence de Picasso et Chagall. Eux-mêmes s’attèleront d’ailleurs, par la suite, à développer des architectures personnelles dans les environs de Biot (Musée national Marc Chagall, à Nice et Musée national Pablo Picasso, à Vallauris). Conçu par André Svetchine, le Musée national Fernand Léger se compose à la base d’un long bâtiment rectangulaire, sur deux niveaux. Le rez-de-chaussée étant alors consacré au grand vitrail de 9 m2, aux dessins et gouaches ainsi qu’aux travaux architecturaux (vitraux, mosaïques, céramiques…). Et le premier étage, dont la vaste verrière s’ouvre au nord sur les Alpes, étant réservé aux tableaux emblématiques de Léger. À l’extérieur, sur la façade sud, se déploie une immense mosaïque multicolore (initialement conçue pour le stade de Hanovre). En 1987, Bernard Schoebel se voit confié l’agrandissement du lieu : une aile perpendiculaire, de même configuration, est alors ajoutée. Les années 2000 sont marquées par la modernisation.
Expositions temporaires d’art contemporain, conférences d’histoire de l’art, projections cinématographiques…
Le Musée national Fernand Léger se voit ainsi adjoindre une nouvelle baie vitrée, ouvrant sur le jardin provençal (Henri Fisch). Et le rez-de-chaussée est dorénavant destiné à accueillir des expositions temporaires. Soit des expositions personnelles d’artistes contemporains, en résonance avec la collection permanente. Comme Michel Verjux en 2010, Sarah Morris en 2012, John Armleder en 2014… Soit des expositions collectives et thématiques venant approfondir l’une des problématiques de l’Å“uvre de Léger (le cirque, la mosaïque, les constructeurs et ouvriers…). Le Musée propose également des conférences d’histoire de l’art, des concerts, des projections cinématographiques… Autrement dit, tout un panel d’événements culturels et de manifestations présentant une pertinence dans la résonance avec l’Å“uvre de Léger. Et ce, jusque dans sa contemporanéité.