Le Musée d’art contemporain de Marseille (le [mac]) a été fondé en 1994. Installé dans un bâtiment donné à la ville en 1992 par le collectionneur Rau, le [mac] a hérité de la partie contemporaine des collections du musée de Cantini. Le fonds du Musée d’Art Contemporain de Marseille s’élève à près de huit-cents Å“uvres. Dans l’ensemble, il est représentatif de l’art contemporain, de 1960 à aujourd’hui. Ce qui inclut des Å“uvres de mouvements comme le Nouveau Réalisme, Supports/Surfaces, Fluxus, l’Arte Povera, le Land Art, la Figuration Narrative… Situé dans le 8e arrondissement de Marseille, le parc du [mac] est également parsemé d’Å“uvres permanentes (César, Gygi, Alberola…). Le [mac] propose ainsi une exposition permanente, des expositions temporaires (personnelles ou thématiques) et un centre de documentation.
Le fonds du [mac] Marseille : les grands courants de la fin du XXe (Nouveau Réalisme, Supports/Surfaces, Fluxus, Arte Povera, Land Art…)
Les collections du Musée d’Art Contemporain de Marseille comptent des Å“uvres représentatives du Nouveau Réalisme : Arman, Klein, Spoerri, Saint Phalle, Tinguely, Raysse… Ainsi que des Å“uvres du sculpteur marseillais César, fameux pour ses compressions. Si le Manifeste des Nouveaux Réalistes date de 1960, c’est en 1969 que culmine le groupe Supports/Surfaces. La collection du Musée d’Art Contemporain de Marseille possède des peintures de Bouliès, Buraglio, Cane, Dezeuze, Grand, Pagès, Valensi, Viallat… Toujours dans les années 1960, en Europe et aux USA, le mouvement Fluxus prend de l’ampleur. Avec des artistes comme Beuys, ou Vostell, par exemple. En Italie, c’est l’Arte Povera qui se développe. Là encore, la Collection du [mac] inclut des Å“uvres de Penone, ou Pistoletto. Puis aux USA, c’est au Land Art de devenir emblématique de l’art contemporain. Le [mac] possède ainsi des Å“uvres et documents de Christo, Oppenheim, Smithson…
Le Musée d’Art Contemporain de Marseille : accrochage permanent, expositions temporaires et centre de documentation
Mais le Musée d’Art Contemporain de Marseille est aussi représentatif de la diversité des media. Avec des tableaux de peintres aussi différents qu’Alberola, Basquiat, Combas, Erró, Garouste, Monory, Rauschenberg… Ou des vidéos et performances d’Acconci, Burden, Holzer, Nauman, Pane, Roth, Vilmouth… Sans parler même de la sculpture, de la photo, des installations… Que ce soit avec des artistes comme Yanobe, ou encore Matta-Clark, Messager, Goldin, Parmiggiani… Autrement dit, le fonds du [mac] est aussi pluriel et international que l’art contemporain. Ce que reflètent d’ailleurs les expositions temporaires qui y sont organisées. En mettant par exemple à l’honneur de jeunes artistes émergents (« The Thrill is Gone », 2016, Théo Mercier) ou encore des mouvements particuliers (« HIP HOP : un âge d’or 1970-1995 », 2017)… Quant au centre de documentation, il est à l’image des collections : ce sont près de soixante-mille ouvrages qui sont ainsi mis à disposition des publics.