Créé en 2010 par Raymond Depardon et Diane Dufour (sa directrice actuelle), LE BAL est un lieu d’exposition situé dans le 18e arrondissement, à Paris. Dédié à l’image contemporaine, LE BAL organise des manifestations d’art contemporain. Englobant photographie, vidéo, cinéma et nouveaux médias dans sa notion d’image, LE BAL propose quatre à cinq expositions par an. Chaque exposition ouvrant à son tour le champ à différentes manifestations (concerts, performances, conférences, projections…). La vocation du BAL est avant tout de défendre et soutenir l’image-document. Pour ce faire, LE BAL s’engage auprès d’artistes internationaux, confirmés ou émergents, tout en développant un maillage d’activités pédagogiques.
Fondé par Raymond Depardon, un lieu d’art proposant expositions, concerts, performances, projections, conférences…
Fondateur de l’agence Gamma et membre de Magnum Photos, le photographe et cinéaste Depardon travaille l’image dans son rapport au réel, au document, à la déterritorialisation. Dans cette continuité, LE BAL s’ouvre comme un lieu permettant expositions, rencontres et débats autour des images. L’exposition « Provoke, entre contestation et performance – La photographie au Japon 1960-1975 » (2016) aura, par exemple, proposé un focus sur la revue photographique japonaise Provoke (1968-1969). L’exposition devenant à son tour occasion de discussions, avec l’organisation de journées d’études à la Maison de la Culture du Japon ainsi qu’au Grand Palais (Paris photo). De même qu’un cycle de projections au Cinéma des Cinéastes. Construit sur le site d’une ancienne de salle de Bal vers la Place de Clichy, LE BAL, à l’instar des bals populaires en tant que lieux de socialisation, Å“uvre ainsi à nouer des liens.
LE BAL : expositions personnelles ou thématiques, pédagogie de l’image (La Fabrique du regard), édition de la revue Carnet du BAL
LE BAL alterne expositions personnelles et expositions collectives. Malik Nejmi, Antoine d’Agata, Kourtney Roy, Dirk Braeckman, Samuel Gratacap, Noémie Goudal… Autant de photographes contemporains ayant eu une exposition monographique au BAL. Sur le versant des expositions thématiques se retrouvent : « Cinq étranges albums de famille » (2011) ; « Topographies de la Guerre » (2011) ; « Images à charge – La construction de la preuve par l’image » (2015), une exposition sans Å“uvre et sans artiste, mais avec des images… Cet engagement dans l’image s’accompagne d’un travail pédagogique : « La Fabrique du Regard ». S’adressant à des publics généraux ou spécifiques, LE BAL déconstruit le mythe de l’immédiateté. Et ce travail de médiation s’appuie également sur un travail d’édition. Avec des catalogues d’exposition d’une part, mais aussi la publication de Carnet du BAL, une revue annuelle proposant des pistes d’approches critiques face aux images contemporaines (leurs usages, dispositifs, pouvoirs…).