La Galerie Vincenz Sala est une galerie d’art contemporain, dans le 3e arrondissement, à Paris. Active à Paris depuis 2011, la Galerie Vincenz Sala défend des artistes émergents internationaux. Vidéo, installation, peinture, dessin, sculpture, photographie, assemblage, performance… La Galerie Vincenz Sala organise en moyenne, sur son site parisien, une demi-douzaine d’expositions par an, personnelles ou collectives. De fait, elle dispose également d’un espace à Berlin.
La Galerie Vincenz Sala : de Paris à Berlin en passant par Bruxelles, l’art contemporain de la première génération d’artistes européens
Mobile et européenne, la Galerie Vincenz Sala a d’abord vu le jour à Berlin, vers 1986. Elle y expose alors des artistes comme Thomas Hirschhorn (1987). Après un passage à Bruxelles à la fin des années 1990, la Galerie Vincenz Sala prend des vacances. Qui ne seront pas permanentes, puisque qu’en 2011, elle réouvre un espace dans une capitale européenne : Paris. Tout en développant un lieu à Berlin (Projet Room). Tissant ainsi des liens entre ces deux polarités artistiques que sont Paris et Berlin. Aussi pluridisciplinaire que cosmopolite, la Galerie Vincenz Sala défend des artistes émergents internationaux. Elle offre également la possibilité de découvrir les émergences allemandes les plus actuelles. Représentant une trentaine d’artistes, la Galerie Vincenz Sala propose un aperçu ludique et drôle, parfois cinglant, de la jeune création européenne.
La diversité fait Å“uvre : performance, dessin, vidéo, sculpture, assemblage, bricolage…
Artiste italien à la pratique polymorphe, Alberto Sorbelli développe dessins, vidéos… Sa performance Au Louvre (1994) aura par exemple pointé les liens entre art et prostitution. Le travail de Thomas Lélu (textes, assemblages…), joue aussi sur les stéréotypes. Ou sur les mots (LVMHOOQ). Les dessins d’Anne-Flore Cabanis, les tissages de réseaux performés par Myriam El Haïk, les singularités picturales et féminines d’Ulla Hahn… Autant d’Å“uvres questionnant la possibilité d’une singularité ou d’une subjectivité. Jean-Christophe Norman, pour sa part, pratique une forme d’ascèse scripturale. Notamment en couvrant les murs de mots, à l’instar de Sans titre, (Ulysse, James Joyce), 2013, s’attelant à recopier ce que Gilles Deleuze aura qualifié d’« ambition ratée de Joyce »… Mais il y a aussi les spacieuses installations colorées et naturelles de Christel Fetzer, ou les photographies de Gilles Raynaldy, explorant une forme de désÅ“uvrement urbain. Autant de possibles à explorer, entre désenchantement comique et bricolages enchanteurs.