La Galerie Praz-Delavallade est une galerie d’art contemporain, située dans le Marais, à Paris. Active depuis la fin des années 1990 sur la scène parisienne, en janvier 2017, en accord avec sa ligne éditoriale, elle ouvre une succursale à Los Angeles. La Galerie Praz-Delavallade promeut avant tout la création contemporaine de la côte ouest états-unienne. Elle expose peinture, installations et sculptures, mais aussi films, collages, performances… Dans l’ensemble, elle consacre son espace aux expositions personnelles. Mais la cohérence des démarches artistiques des plasticiens de la galerie rend les expositions collectives fécondes. Et régulièrement, les « Group Shows » viennent ponctuer la programmation du lieu.
La Galerie Praz-Delavallade : l’art contemporain, entre Los Angeles et Paris (installations, sculpture, vidéo…)
Il est coutume de penser l’art contemporain comme une scène uniforme, à l’échelle mondiale. Pourtant, la Galerie Praz-Delavallade sème le doute. Il y a bien une indéfinissable distinction dans l’art contemporain de la côte ouest. Les installations d’Amanda Ross-Ho, par exemple, agrandissent des éléments ordinaires : boucle d’oreille, sac à dos taggé (Cradle of Filth, 2013), vêtements issus de la grande distribution à l’intention des adolescents… Ces éléments de singularisation, appropriés, n’ont rien de spécifique : c’est leur traitement, ici, qui déroute. Une forme d’accent porté sur une brillante vacuité. Et il en va de même dans les troublantes vidéos et installations de Marnie Weber (The Sea of Silence, 2009). Ou dans les peintures de Joe Reihsen (No Hookups, Drugs or Bums, 2015), de Joel Kyack (All Nature Dies, 2007). Un léger malaise flotte derrière les apparats du radieux ordinaire ; un craquement, plus ou moins perceptible, dans la coque du réel.
Focus sur la peinture contemporaine américaine, émergente ou confirmée, présence sur les foires et salons internationaux d’art contemporain
La Galerie Praz-Delavallade est présente sur les foires d’art contemporain de Miami, Paris, Bâle, Bruxelles, New York, Monaco, Madrid, Los Angeles, Marseille… Elle y expose notamment une peinture contemporaine qui se fissure et craquelle (avec Dan Levenson) ; qui explore l’écÅ“urement (avec Jim Shaw) ; qui s’efface ou se noie dans le kitsch (avec Matthew Brandt). Toujours sur la brèche d’un post post-modernisme, la fin de l’art contemporain, ici, ne cesse de se prolonger elle-même.