La Galerie Marcelle Alix est une galerie d’art contemporain, située dans le 20e arrondissement (Belleville), à Paris. Fondée en 2009 par Isabelle Alfonsi et Cécilia Becanovic, la Galerie Marcelle Alix défend des artistes contemporains émergents. Globalement, elle propose surtout des expositions personnelles. Mais des expositions collectives thématiques émaillent aussi ponctuellement sa programmation. Inaugurée en 2009 par une performance de Louise Hervé et Chloé Maillet, a reconstruction and an underground passage, la galerie soutient un art pluriel. Vidéo, film, documentaire, installation, sculpture, photo, objet, peinture… Dans l’ensemble, la galerie offre la part belle aux expérimentations, à la recherche et aux développements.
La Galerie Marcelle Alix : la construction des identités personnelles, par le biais de vidéos, installations, sculptures…
Qu’il s’agisse de questionner les étalons vides ou le devenir-guêpe des orchidées, la question des identités hante les Å“uvres des artistes défendus par la Galerie Marcelle Alix. Les films documentaires de Marie Voignier (L’Hypothèse du Mokélé M’Bembé, 2012) questionnent les codes des discours de vérité. Mathieu Kleyebe Abonnenc se penche sur les histoires, y compris coloniales, et leurs écritures. Son installation Evil Nigger, Gay Guerrilla, Crazy Nigger, for Julius Eastman, (2012 / 2013) met en espace quatre pianos à queue noir, avec pour partition les titres du compositeur Julius Eastman. Les performances et vidéos de Marie Cool Fabio Balducci (duo d’artistes) décortiquent les gestuelles et les processus d’aliénation.
Des engagements et des trajectoires sur la scène de l’art contemporain international
Mobiles, les artistes de la Galerie Marcelle Alix se retrouvent à Paris, Berlin, Londres, Bâle, Genève, Amsterdam, Porto, Barcelone, Dakar, New York, Leeds, Dublin… Autant de trajectoires pour questionner l’art contemporain et ses perceptions du personnel et des appropriations, plus ou moins culturelles. Présente sur les grandes foires d’art contemporain européennes, en quelques années la galerie s’est approprié les codes et usages. Elle s’est hissée au rang des acteurs incontournables de la scène internationale de l’art contemporain. Ce faisant, elle offre ainsi la possibilité d’une méta-réflexion sur les étalons vides de l’art contemporain.