La Galerie Mansart est une galerie d’art contemporain située dans le Marais, à Paris. Portée par une vision humaniste de la culture et des arts, la Galerie Mansart organise, in situ, six à dix expositions par an, alternant expositions personnelles et expositions collectives. Peinture, sculpture, photographie, performance, dessin… La Galerie Mansart soutient une création contemporaine plurielle et ouverte, cosmopolite. Elle expose des artistes internationaux, émergents ou confirmés, mais peu visibles en France. La Galerie Mansart participe également, hors les murs, à des foires d’art contemporain comme la YIA Art Fair (Young International Artists).
La Galerie Mansart : télescopages historiques (François Mansart, le Positivisme d’Auguste Comte et le Centre culturel Brésil-France)
Peu prolixe sur son histoire, la Galerie Mansart n’en est pas pour autant anhistorique. Elle est même située au cÅ“ur d’un monument historique. Son nom rend ainsi hommage à l’architecte François Mansart (1598-1666), dont la galerie occupe une partie de la maison. Soit celle que se construisit François Mansart au 5 rue Payenne, en 1642, pour y vivre jusqu’à sa mort. Détruite puis reconstruite en 1844, la Maison Mansart sera rachetée en 1903 par les Positivistes du Brésil. C’est-à -dire le cercle des adhérents à la philosophie du fondateur du Positivisme Scientifique, Auguste Comte. De fait, Clotilde de Vaux, qui inspira à Auguste Comte sa Religion de l’Humanité, vécu au 7 rue Payenne, pour y décéder jeune, à l’âge de 31 ans. À la faveur de cette imprécision (entre le 5 et le 7), les Positivistes du Brésil rachèteront la Maison Mansart pour y bâtir la Chapelle de l’humanité (1905), en hommage à Auguste Comte.
Expositions d’art contemporain (peinture, photographie, sculpture, performance, installation…) et artistes internationaux
Le lieu est aujourd’hui entretenu par le Centre culturel Brésil-France. Au premier étage se déploie la dernière occurrence de la religion positiviste et humaniste conçue par Auguste Comte. Et au rez-de-chaussée, donnant sur la rue, s’ouvre la Galerie Mansart, dirigée par Antonio Ceschin. Au fil des expositions s’y dévoilent des trajectoires singulières. Celle de l’ancien entrepreneur ayant fait faillite, Jean Lecourieux-Bory, retranscrivant son expérience dans l’exposition photographique « Petit patron » (2015). Celle de la naissance visuelle du cri, à travers les photographies et sculptures de Margot Sputo et Célia Bertrand, dans l’exposition « Éclosion », pour la Nuit Blanche 2015. Ou encore, la trajectoire d’Anne Deguelle, présentant ses photographies prises au large des Svalbard, en Arctique, dans ARCTIQUE fantômes (2017). Ainsi que les déambulations migratoires mises en scène, dans Paris, par Ekaterina Vasilyeva, avec sa performance Augenmusik (2016), par exemple. Atypique, la Galerie Mansart cultive ainsi les sauts créatifs.