La Galerie Camera Obscura est une galerie de photographie contemporaine, située dans le 14e, à Paris. Depuis sa création en 1993, la Galerie Camera Obscura cultive la photographie d’art. Avec un possible penchant pour le noir et blanc et les tirages argentiques. Les Å“uvres des photographes représentés (une trentaine) ont en commun un soin accordé à l’apparition phénoménale de l’objet photographique. Mais aussi une sensibilité dans le regard porté sur les ailleurs, les personnes, les animaux, les paysages… La Galerie Camera Obscura représente des photographes d’envergure internationale comme Willy Ronis, Sarah Moon, Bernard Plossu, Marc Riboud… Elle organise une demi-douzaine d’expositions par an. Aussi bien collectives que personnelles, ou duales, avec une mise en dialogue des travaux de deux photographes.
La Galerie Camera Obscura : diversité de la photographie d’art contemporaine (argentique, pigment, daguerréotype, polaroid…)
La Galerie Camera Obscura défend la photographie dans sa diversité, au fil du temps et des techniques. Tirages argentiques noir et blanc (Anita Andrzejewska) ou couleurs (Denis Dailleux), tirages jet d’encre pigmentaire (Bohnchang Koo), daguerréotypes (Takashi Arai), polaroids (Sarah Moon), tirages sur tissus (Luis Gonzalez Palma), rehaussements à la peinture à l’huile (Ingar Krauss), insertion d’écritures manuscrites (Max Pam), formats panoramiques (Pentti Sammallahti), carrés (Christien Jaspars)… La sensibilité à l’Å“uvre dans les photographies proposées par la Galerie Camera obscura se retrouve aussi dans les céramiques d’Enric Mestre ou les peintures à l’huile de Marcela Fuentes. S’il peut y avoir de l’étonnement à découvrir des non-photographes parmi les artistes de la galerie, pour autant, c’est une même sensibilité à la matérialité qui préside au geste créatif.
Séries photographiques élargies : Françoise Nuñez, Denis Dailleux, Bernard Descamps…
Chambre obscure ou claire, réelles présences ou imaginaires, les photographies de la Galerie Camera Obscura cultivent un flottement. À l’instar de ces estampes dans lesquelles les personnages souriants ne regardent par directement les spectateurs, sans pour autant les ignorer. Une impression de distance notamment engendrée par les latitudes, géographiques et temporelles, couvertes par certaines séries photographiques. Inde (1989-2009) de Françoise Nuñez, Ghana (2009-2016) et Égypte (1996-2008) de Denis Dailleux, Près d’Ambalavo, Madagascar, 1994-2009 de Bernard Descamps… Certains travaux embrassent de très longues distances. Tandis que d’autres pointent une forme d’éphémérité des durées perçues, à l’instar de la série Arthropoda (2007) de Christopher Taylor, scrutant la vie et le trépas de tipules, pholques, iules, chenilles… Portée par cette diversité, la Galerie Camera Obscura participe aussi à des événements comme Paris Photo ou Art Paris.