Le Frac Auvergne (à Clermont-Ferrand) existe depuis 1985. En sa qualité de Fond régional d’art contemporain, sa vocation première est de constituer un fond d’Å“uvres d’art contemporain pour la région qu’il représente. Afin d’accompagner ces acquisitions, les Frac ont également vocation à développer des politiques actives de rayonnement culturel. Par un système de prêt d’Å“uvres d’une part, mais aussi en organisant des expositions. Ces expositions, in situ ou hors les murs, présentent ainsi aux publics les dernières tendances de la création contemporaine. La pédagogie et la médiation font aussi partie des missions des Frac, de façon à faciliter les rencontres entre l’art le plus contemporain et les publics les plus diversifiés (enfants inclus).
Le Frac Auvergne : une collection axée peinture contemporaine, de Martial Raysse à David Lynch
La collection du Frac Auvergne comptait, fin 2012, près de cinq-cents Å“uvres de deux-cent-cinquante artistes différents. La peinture et le dessin représentaient à eux deux plus des trois-quarts de la collection. Avec une vingtaine de dessins de l’artiste contemporain suisse Marc Bauer, par exemple. Mais aussi des dessins de David Lynch et des peintures de Jean Degottex, Christian Jaccard, Martial Raysse, Yann Pei Ming, ou encore Gadha Amer. Ainsi que plus de deux-cents toiles de peintres différents. Du moderne au plus contemporain ; du local au plus international, la collection du Frac Auvergne offre, depuis les années 1980, une plongée dans la peinture contemporaine. Installé depuis 2010 dans la rue du Terrail (après avoir longtemps occupé les Écuries de Chazerat), le Frac organise aussi bien, in situ, des expositions personnelles que collectives. Sans pour autant se cantonner à la seule peinture contemporaine.
Peinture, photographie, vidéo… Des expositions et catalogues dans un rapport intimiste aux œuvres
En 2014, par exemple, le Frac Auvergne a consacré une exposition monographique au photographe Éric Poitevin. Courant 2015, se sont des Å“uvres du vidéaste belge David Claerbout qui auront été mises à l’honneur. Et début 2017 : les photographies de Pierre Gonnord. Qu’il s’agisse de photos de chevreuils et autres gibiers morts, de sous-bois et de corps fatigués ; qu’il s’agisse d’anges ou de paysages forestiers au ralenti ; ou qu’il s’agisse de portraits aux traits marqués : une certaine gravité enveloppe les expositions du Frac Auvergne. Ou plutôt : la possibilité d’un recueillement. « En mon cÅ“ur, l’histoire devient mélancolie » (2016) est la première exposition française de la peintre Ilse D’Hollander. Réparti sur deux niveaux, avec une dizaine de salles, le Frac Auvergne permet un rapport intimiste aux Å“uvres. Les éditions du Frac Auvergne sont également très engagées à accompagner l’actualité du lieu par la publication de catalogues.