Créé en 1982, c’est en 2005 que le Frac Aquitaine s’implante au Hangar G2, à Bordeaux. En sa qualité de Frac de nouvelle génération, le Frac Aquitaine se verra bientôt (2018) doté d’un nouvel espace, plus vaste et plus spécifique que l’actuel. Depuis leurs débuts, les Fonds régionaux d’art contemporain ont pour mission de constituer des collections d’Å“uvres d’art contemporain pour le compte des régions. À cette finalité collective s’ajoute celle de contribuer au rayonnement du fonds (via un système de prêts ; via l’organisation d’expositions). Ainsi que la vocation de sensibiliser les publics à l’état de l’art le plus récent, tout en encourageant la création.
Le Frac Aquitaine : 2018, la MÉCA et le redéploiement en Frac de nouvelle génération
Dans les années 2000, les collections de certains Frac atteignent des proportions conséquentes : un chantier de redéploiement est lancé. Les Frac de nouvelle génération se voient attribuer des espaces plus vastes pour une meilleure conservation, pour un plus grand confort dans l’organisation d’expositions et d’événements. Ces projets singuliers sont confiés à des architectes contemporains. La réalisation du nouveau Frac Aquitaine a ainsi été remportée par les agences BIG – Bjarke Ingels Group et FREAKS. Et de cette association franco-danoise doit naître la MÉCA (Maison de l’Économie créative et de la Culture en Aquitaine). Attendue pour fin 2018, la MÉCA, en forme d’arche gigantesque, sera implantée sur les berges, dans le nouveau quartier Bordeaux-Euratlantique (Gare Saint Jean). Elle rassemblera alors le Frac, l’OARA (Office Artistique de la Région Aquitaine) orientée spectacle vivant et l’association ÉCLA (Écrit Cinéma Livre Audiovisuel), dédiée aux industries culturelles.
Une collection en trois axes : la photographie ; l’art contemporain international (partenariat avec le CAPC) ; le multimédia
Avec plus de mille Å“uvres de près de quatre-cents artistes différents, la collection du Frac Aquitaine est interdisciplinaire. Globalement, le fonds s’est constitué au fil de quatre périodes. La première est celle de la photographie au sens large. La deuxième, celle de l’art contemporain international, à la faveur d’un rapprochement avec le CAPC. La troisième s’oriente vers le multimédia spatiotemporel. Et la quatrième période, actuelle, est celle d’une généralisation par-delà mouvement et medium. La collection compte ainsi des Å“uvres de Diane Arbus, Larry Clark, Raymond Depardon, Gilbert & George, Cindy Sherman, Jeff Koons, Roman Opalka, Jeff Wall, Thomas Hirschhorn, Nathalie Talec… Actuellement, le Frac Aquitaine organise, in situ, quatre à cinq expositions, personnelles ou collectives, par an. Ainsi qu’un grand nombre d’expositions hors les murs. Il propose un centre de documentation, tout en poursuivant des activités d’édition. Son déménagement, en 2018, s’accompagnera nécessairement d’une intensification de sa programmation in situ.
