Bétonsalon – Centre d’art et de recherche, est un lieu d’art contemporain, à Paris, dans le 13e arrondissement. Fondé en 2004, il est installé au cÅ“ur de Paris 7 (Université Paris Diderot). Une situation qui participe de son projet visant à favoriser les passerelles entre art et recherche. Entre résultat produit et processus créatif, Bétonsalon explore ainsi la fabrique des émergences, organisant expositions, performances, séminaires, conférences… Tout en s’inscrivant activement dans le soutien à la production par des programmes de résidence, des coproductions d’œuvres. Depuis 2016, Bétonsalon s’est ainsi adjoint un second lieu : la Villa Vassilieff, dans l’ancien Musée du Montparnasse (14e arrondissement). En moyenne, Bétonsalon organise trois à quatre expositions par an, monographiques ou collectives. Installation, photographie, sculpture, dispositif, peinture… Le lieu reflète la diversité des champs de recherche contemporains.
Bétonsalon : expositions d’art contemporain (performance, installation, photo, vidéo…) et exploration des enjeux sociétaux actuels et futurs
Depuis son ouverture en 2004, Bétonsalon a déjà accueilli des Å“uvres de dizaines d’artistes. Aurélien Froment (photographie, vidéo, installation), Yann Sérandour (art conceptuel, livre), Louise Hervé & Chloé Maillet (performance), Jimmie Durham (sculpture, poésie), Camille Henrot (dessin, installation), David Douard (installation, dispositif), Germaine Krull (photographie), Lois Weinberger (installation, sculpture), Amos Gitaï (cinéma, installation), Mark Dion (installation), Carole Roussopoulos (vidéo), Maryam Jafri (vidéo, sculpture, performance)… Autrement dit, Bétonsalon cultive la diversité, l’internationalité et l’intergénérationnel. Les expositions collectives s’y articulent autour d’enjeux contemporains. À l’instar de « Pliage, Ressort, Nuage Solide » (2008), par exemple, réalisée en partenariat avec le Laboratoire Matière et systèmes complexes de Paris 7. En 2012, « Tropicomania : la vie sociale des plantes » s’était attachée à retracer les trajectoires de certaines plantes. En 2016, « Cartographies de l’espace postcolonial » aura continué d’inviter l’art contemporain dans les débats actuels.
Au sein de l’Université Paris Diderot : développement d’une approche Recherche & Développement ; résidences d’artistes (Villa Vassilieff)…
Au fil de sa programmation, Bétonsalon développe une approche thématique de l’art contemporain, en tant que vecteur d’articulation du vivre ensemble. Faisant également appel à des commissaires d’exposition indépendants, comme Le Peuple qui Manque, par exemple. Avec la Villa Vassilieff, il renforce son implication dans la création contemporaine, en s’adjoignant un lieu permanent d’accueil d’artistes en résidence. S’associant ainsi avec des structures comme la Fondation Nationale des Arts Graphiques et Plastiques, le Goethe Institut ou la Maison des Sciences de l’Homme. Depuis 2016, Bétonsalon et la Villa Vassilieff auront ainsi accueilli des artistes comme Iris Häussler, Emma Wolukau-Wanambwa, Emmanuelle Lainé, Lotte Arndt, Vuth Lyno. Depuis 2016, Bétonsalon développe également un projet expérimental d’« Académie vivante », avec l’unité Epigénétique (CNRS/Paris Diderot) de Paris 7. Soit une manière d’explorer les influences culturelles et environnementales sur les évolutions génétiques. Par ailleurs il cultive des activités d’édition, publiant notamment BS, le journal du lieu.