Communiqué de presse
Naji Kamouche
L’Homme qui dort, l’homme qui prie, l’homme qui tue
Janvier 2008, l’aventure de la School Gallery s’ouvre avec l’exposition personnelle de Naji Kamouche «Liberté toujours»…
Septembre 2010, la saison automnale débute avec son deuxième solo show «L’Homme qui dort, l’homme qui prie, l’homme qui tue».
Un titre au long cours pour une exposition sur un fil, qui réunit des œuvres marquées au fer rouge de l’ADN kamouchien, prolifération du verbe qui court littéralement sur les murs pour se muer plus loin en d’arachnéens écheveaux de fils… électriques, comme pour impulser une mise sous tension du spectateur et l’inviter à s’immerger dans l’universalité du propos de l’artiste.
Ici, rien n’est gratuit, tout est mesuré, chaque oeuvre se construit dans un lent processus de maturation. L’artiste, d’une vigilance extrême, ne donne à voir que la partie immergée du combat, nobles atours, parure du lutteur, voiles ou habits rebrodés d’or, corps emmurés, caparaçonnés, qui brûlent d’en découdre avec eux-mêmes pour mieux se mesurer à l’autre.