L’exposition « L’heure rose – Il m’a suffi de naître pour te perdre un peu moins » au CAC La Traverse, centre d’art contemporain d’Alfortville, rassemble des installations et sculptures de Morgane Tschiember reliées en filigrane par un questionnement sur le temps.
Une promenade plastique et lyrique, physique et métaphysique
L’exposition a été imaginée par Morgane Tschiember comme une promenade plastique et lyrique, physique et métaphysique, et intègre ainsi la notion de temps qui lui est centrale à sa scénographie elle-même. Le temps est en effet une donnée inhérente à toute promenade, qui se constitue sur le temps et sur le regard. Par ailleurs, l’artiste conçoit chacune de ses expositions comme de grandes promenades, qui suivent le parcours de sa pensée.
Une exposition nourrie par des interrogations sur la nature du temps
Inspirée à Morgane Tschiember par une expérience récente lors de laquelle elle se trouvait dans une maison dont chaque pièce contenait des horloges réglées à des heures différentes. Le sentiment étrange que la plasticienne a alors éprouvé a ouvert une série d’interrogations sur la nature du temps… Ce sont ces interrogations et quelques réponses que propose Morgane Tschiember qui nourrissent l’exposition : le temps est-il malléable voire subjectif ? Existe-t-il ou est-il une illusion ?
Différentes formes d’horloges ponctuent l’exposition : présents dans chaque salle, ces dispositifs donnent chacun à leur façon une idée du temps. Ainsi, un drône circulant dans l’espace filme l’exposition à la manière de Google : à travers lui est représenté l’Å“il de l’ordinateur qui au fil de nos clics et de notre surf sur Internet, impose son propre temps de promenade. A travers les installations de Morgane Tschiember s’illustrent différentes perceptions du temps.