ART | EXPO

L’Heure du Loup. Phase 2: sommeil léger

16 Jan - 07 Fév 2015
Vernissage le 15 Jan 2015

Marion Auburtin et Benjamin L. Aman expérimentent un parallèle plastique et poétique entre les zones d’ombre qui animent une recherche artistique et celles qui règnent sur le sommeil. Cette première exposition collective intitulée «Sommeil léger», qui s’inscrit dans le cadre du projet curatorial L’Heure du Loup, propose une sélection d’œuvres de quatre artistes.

Céline Flécheux, Marina Gadonneix, Marcel Gähler, Katharina Ziemke
L’Heure du Loup. Phase 2: sommeil léger

L’Heure du loup est le titre d’un film d’Ingmar Bergman sorti en 1967 qui explore ce moment incertain où la nuit fait place à l’aube et où se réveillent visions et voix intérieures d’un artiste en proie à son travail.

«L’Heure du Loup» fait suite à une série d’expositions collectives que les deux artistes et commissaires Marion Auburtin et Benjamin L. Aman ont initiée en 2010 intitulée Sleep Disorders et expérimentant un parallèle plastique et poétique entre les zones d’ombre qui animent une recherche artistique et celles qui règnent sur le sommeil.

Il s’agit tout au long de ce projet d’explorer en profondeur un univers trouble et bouillonnant où le résolu et l’irrésolu s’équilibrent le temps d’un instant qui n’en finit pas. Sont abordés de manière conjuguée le spectre des images et des formes surgissant au moment où le corps feint de se replier dans l’inactivité.

Quatre évènements, dont trois expositions collectives accompagnées de trois conférences, rythmeront l’année à raison d’une exposition tous les deux mois d’une durée d’environ trois semaines. Elles s’enchaîneront selon les différentes phases du sommeil (endormissement, sommeil léger, sommeil profond, sommeil paradoxal) et seront rythmées par l’intervention d’une philosophe, d’un cosmologiste et d’un architecte.

Le sommeil léger (phase 2) occupe environ la moitié du temps de sommeil total. Le sujet pénètre dans un espace aux limites de plus en plus troubles. L’électro-encéphalogramme enregistré au cours du sommeil léger montre des figures caractéristiques, qui permettent d’affirmer que le dormeur dort pourtant il affirme souvent le contraire tant son corps reste sensible aux stimuli extérieurs. Les hallucinations hypnagogiques visuelles, auditives ou plus souvent cénesthésiques s’intensifient. Leur survenue est favorisée par la prise d’alcool, de stimulants comme le café, l’exercice physique intense et le stress.

Vernissage

Jeudi 15 janvier 2015 à 18h

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