L’Heure du Loup. Phase 1: Somnolence. Performance et lancement du magazine

Marion Auburtin & Benjamin L. Aman (Sleep Disorders)
L’Heure du Loup. Phase 1: Somnolence. Performance et lancement du magazine

L’ Heure du loup est le titre d’un film d’Ingmar Bergman sorti en 1967 qui explore ce moment incertain où la nuit fait place à l’aube et où se réveillent visions et voix intérieures d’un artiste en proie à son travail.

Le projet «L’Heure du Loup» fait suite à une série d’expositions collectives que les deux artistes et commissaires Marion Auburtin et Benjamin L. Aman ont initiée en 2010 intitulée «Sleep Disorders» et, expérimentant un parallèle plastique et poétique entre les zones d’ombre qui animent une recherche artistique et celles qui règnent sur le sommeil.

Il s’agira tout au long du projet d’explorer en profondeur un univers trouble et bouillonnant où le résolu et l’irrésolu s’équilibrent le temps d’un instant qui n’en finit pas. Le projet aborde de manière conjuguée le spectre des images et des formes surgissant au moment où le corps feint de se replier dans l’inactivité.

Sleep Disorders défend depuis ses débuts une approche de l’exposition délibérément intuitive et poétique teintée de références à la nuit en réunissant autour d’eux des artistes pour explorer le spectre large du crépuscule. Les épisodes prennent tout à tour la forme d’expositions, de concerts, de performances, d’éditions limitées (sonores et visuelles.)

Le mardi 16 décembre à La Box, pour la première phase du projet: «Somnolence», le duo d’artistes présentera une performance ainsi que le premier numéro du magazine L’Heure du loup.

La somnolence est le stade de l’endormissement souvent précédé de bâillements et de visions furtives. Il est caractérisé par un basculement progressif, une réduction de la vigilance, du tonus musculaire et de la fréquence cardiaque. Les mouvements musculaires sont lents et les yeux roulent sous les paupières animées de soubresauts. La latence d’endormissement considérée comme normale est inférieure à vingt minutes. Au-delà, il s’agit d’une insomnie. Fait notable, la phase d’endormissement n’est jamais perçue, contrairement au réveil de celle-ci. L’imagerie hypnagogique a souvent lieu pendant cette phase.

Evénement
Mardi 16 décembre 2014 à 18h