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Leylagoor et Ann Guillaume

03 Juin - 23 Juin 2009
Vernissage le 03 Juin 2009

Les dessins de Leylagoor et Ann Guillaume juxtaposent deux formes que le blanc du papier, le vide, vient lier. On y trouve des figures architecturales, géométriques : maisons, murs, recouverts ou recouvrant des éléments organiques, naturels, feuillage, pelage...

Communiqué de presse
Leylagoor et Ann Guillaume
Leylagoor et Ann Guillaume

Les dessins et installations de Leylagoor et d’Ann Guillaume sont à envisager comme une équation narrative à la fois ludique, scientifique, poétique et romanesque.

Comme dans une formule mathématique, chaque série, mi genèse-mi code secret s’articulent autour d’un même point de départ :  la quête d’une vue globale du monde par l’espace comme architecture.

La combinaison de leurs sujets respectifs engage la juxtaposition de deux formes que le blanc du papier, le vide, lie. On trouvera chez elles des figures architecturales, géométriques : maisons, murs, recouverts ou recouvrant des éléments organiques, naturels ; feuillage, pelage.

Ce procédé combinatoire de l’assemblage et de l’isolement de la forme comme fragments, cherche à inventer un univers en soi. Leylagoor et Ann Guillaume remettent en question les grands fondements de la représentation inventés par la science de la vision.

Tout objet ou forme est ici prétexte à jouer avec les habitudes de représentation de la perpective. L’invitation est faite à l’observateur d’accepter de partager momentanément l’espace que propose l’oeuvre. Elles travaillent d’après un imaginaire scientifique inventé.

Cet imaginaire proviendrait d’un monde régit par un modèle mathématique visant à révéler l’invisible. Cet imaginaire fonctionne comme un outil de reconstruction, une machine à faire apparaître.

Leylagoor et Ann Guillaume pensent le format du papier comme un volume, elles sont alors scénographes et travaillent avec les outils de l’architecte. Le squelette de la perspective constitue un élément fondateur de leur recherches.

Elles ont réalisé en ce sens une série de dessins et d’installations avec pour objectif : le démantèlement et l’étude de l’état physique de la 2 dimension et de la 3 dimension. D’après Le Corbusier, les bases de l’architecture se situe dans l’angle, dans le « coin ».

En représentant sur papier un plan d’architecture ou en pliant une feuille de papier qui devient elle-même architecture, Leylagoor et Ann Guillaume avec Folded valident ce concept et montrent le passage réversible d’une dimension à une autre.

Ce phénomène de « déplacement », de « glissement », se retrouve également dans la série des Variables où le sujet représenté glisse vers sa variante : un objet désincarné, un outil symbolique. Ce déplacement illustre le cheminement qu’opère le cerveau lorsqu’il cherche à créer une passerelle entre deux informations.

En travaillant avec l’architecture comme forme symbolique, avec les objets comme témoins dé-hiérarchisés, les passages comme chemins de la pensée, les constructions du vide comme composantes majeur du tout, elles cherchent à activer et à représenter une série de mouvements, manière de va-et-vient, entre le visible et l’invisible.

Vernissage

Mercredi 3 juin à 19h.

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