Communiqué de presse
Hermine Bourgadier, Deniz Gül, Ara Güler, Alain Fidon, Gül Ilgaz, Jeanne Lacombe, Frédéric Nauczyciel, le collectif Odessa, Ceren Oykut, Sarkis, Isabelle Souriment.
L’Été photographique de Lectoure 2009
Quel Istanbul ? réunira sous la Halle les expositions d’artistes turcs -AraGüler, Sarkis,Gül Ilgaz,DenizGül, Ceren Oykut – qui vivent à Istanbul où en sont originaires, et d’une artistefrançaise, Jeanne Lacombe.
La diversité des approches, la pluralité des formes artistiques évoquent la richesse emblématique d’Istanbul, carrefour historique des cultures et reflet des enjeux de notre époque.
L’installation photographique A la limite du silence, de Sarkis, est une méditation dans l’intimité d’une modeste maison du centre-ville, chère à l’artiste, tandis que les mythiques photographies d’Ara Güler saisissent l’animation des rives du Bosphore et des rues d’Istanbul dans les années 50 à 70. Les artistes plus jeunes -Gül Ilgaz,Ceren Oykut,Deniz Gül – voient leur ville comme unemétaphore dumonde actuel et Jeanne Lacombe offre avec sa peinture une
vision rêveuse du Bosphore.
Demeure intime de Frédéric Nauczyciel est un essai photographique sur des familles européennes, réalisé selon un protocole strict : quarante huit heures en immersion dans une famille inconnue, une place prépondérante donnée à la lumière comme sur un plateau de cinéma et la demande systématique aux modèles de « rejouer » la scène qu’ils viennent de vivre.
Demeure intime tente de représenter le quotidien comme une fiction.
A l’inverse, les photographies d’Hermine Bourgadier, aussi soigneusement composées que des mises en scène, ont été prises sur le vif. A quels drames nous renvoient ces corps gisant à même le sol, ces visages tendus et graves ? La réponse estdonnée par le titre des photos : Catcheur, Street Fighters, Les Turfistes …
Pourtant bien accueilli à l’époque par la critique, Alain Fidon n’a plus exposé depuis les années 70 et cessé toute activité artistique jusqu’en 2000.
L’exposition montrera les très noires photographies des années 70, les Bri-collages, photomontages réalisés dans les années 2000 et les recherches actuelles, où la couleur joue unrôle important.
Pour Zarma, changer à Babylone du collectif de photographes Odessa, associe dans un abécédaire des photographies à des textes commandés à des écrivains (Magyd Cherfi, Marie Didier, Jean-Hubert Gailliot, Francis Ricard,Olivia Rosenthal).
En faisant subirune «mutation numérique » à la campagne gersoise et auxanimauxqui lapeuplent, Isabelle Souriment anticipe à lamanière de fables poétiques les bouleversements qui menacent notre planète.
Comme toujours, les expositions seront accompagnées d’événements (performances, rencontres, conférences, projections, etc.) organisés pour l’ouverture puis pendant la durée du festival.