Communiqué de presse
Sarkis
Les « trésors de guerre » sont-ils sacrés ?
Pour sa deuxième exposition à la galerie, Sarkis propose autour du concept de Kriegsschatz, ses « trésors de guerre », une nouvelle mise en scène où se côtoient sculptures, photographies, aquarelles et vidéo.
Intitulée «Les ’trésors de guerre’ sont-ils sacrés ?», l’exposition nous invite, à partir d’objets disparates issus d’un art populaire, à nous interroger sur notre relation à l’histoire des cultures et des civilisations.
Si la plupart des objets rassemblés ici (vêtements de cheveux ou en fibres végétales, récipients en pierre, autels de prières, objets vaudous) proviennent d’Inde, d’autres originaires d’Afrique, de Chine, de Cuba ou encore de son pays d’origine, la Turquie. Tous chargés d’histoire, certains datent même de plusieurs siècles. Avant d’être présentés à la galerie, ils ont séjourné dans les « entrailles » de son atelier à Villejuif, véritable sanctuaire d’une mémoire universelle.
Sarkis se défend de toutes limites et des nombreuses barrières qui souvent s’avèrent être destructrices. Il aime établir des associations entre passé et présent, cultures proches et lointaines par un processus de transformation simple. Ainsi, l’aquarelle, utilisée très souvent pure, ou encore les tubes fluorescents, agissent dans son oeuvre comme des révélateurs qui ne manquent pas de provoquer des connexions mentales. Prenant véritablement possession de ces objets inanimés, Sarkis les revitalise, dans un rituel proche du sacré.
critique
Les trésors de guerre sont-ils sacrés ?