Communiqué de presse
Steve Galloway
Les sentiers de Californie
Steve Galloway présente pour la seconde fois en France son travail. Dans ses nouvelles oeuvres, on retrouve les grandes caractéristiques de son oeuvre : le mariage improbable d’une peinture aux influences surréaliste et d’ origine européenne et cet humour californien propre à cette scène artistique.
Que ce soit dans ses dessins au graphite ou dans ses peintures à l’huile, ce qui frappe l’oeil , c’est évidemment la qualité du trait, sa précision, sa finesse. On pourrait reprendre les mots de Boileau – “ce qui se conçoit bien, s’énonce clairement “ – pour montrer cette nécessité du détail juste qui permet de faire basculer cet univers. A cette réalité bien peinte et bien faite , s’oppose des situations imaginaires et fantasmatiques. Basculement vers l’horreur ou l’humour et sources d’influences variées : des peintres classiques tels que Boesh ou Breughel aux séries Z et aux comics. L’ histoire de l’art ou de l’image au sens large se croisent ici.
Les sentiers auxquels se réfèrent l’artiste ne sont pas à proprement parlé des lieux géographiques mais davantage ces chemins de la pensée. Il s’agit donc de visions, rêves ou cauchemars selon chacun. Il n’y a pas de réponses définitives mais plutôt des rébus sur un monde bien incompréhensible. Le rire, qui définit l’homme selon Bergson, reste l’argument final face à ce chaos.
critique
Les Sentiers de Californie