Communiqué de presse
Francesco Arena, Michael Dean, Alex Cecchetti, Ida Ekblad, Guillaume Leblon, Mandla Reuter, Oscar Tuazon
Les Sculptures meurent aussi
Après avoir provoqué le dialogue entre l’espace d’exposition et les pièces exposées, après avoir interrogé la force et le sens des oeuvres à l’échelle de leurs parcours, Lorenzo Benedetti, commissaire de cette exposition, fait le constat d’une redéfinition des formes et d’un rapprochement des esthétiques des années 1950 et 1960.
L’époque post-conceptuelle que nous vivons est celle d’un retour à la sculpture, à la forme et à la matière. Le titre de l’exposition fait référence au documentaire d’Alain Resnais et Chris Marker Les Statues meurent aussi. « Quand les hommes sont morts, ils entrent dans l’histoire. Quand les statues sont mortes, elles entrent dans l’art. », ainsi commence le film réalisé en 1953.
En d’autres termes les statues dépouillées de leurs usages ethnologiques entrent au musée, thèse hautement controversée à l’époque, sur fond d’anticolonialisme. A son tour, Lorenzo Benedetti s’intéresse à la mort des statues comme point de départ d’une réflexion sur l’objet, sur la définition de la sculpture dans une nouvelle contextualisation conceptuelle ou environnementale.
Il voit dans les travaux de Francesco Arena, Michael Dean, Alex Cecchetti, Ida Ekblad, Guillaume Leblon, Mandla Reuter, Oscar Tuazon une affirmation et revendication de la forme qui s’impose comme une intention et finalement une esthétique.