— Auteurs : Jean-Marie Baldner, Yannick Vigouroux, Michel Imbert, Thomas Baldner
— Éditeurs : Isthme éditions, Paris / Crdp-Scéren, Créteil
— Collection : Pôle photo
— Année : 2005
— Format : 16,50 x 22 cm
— Illustrations : nombreuses, en couleurs et en noir et blanc
— Pages : 88
— Langue : français
— ISBN : 2-912688-47-7 (Isthme) / 2-86918-164-7 (Crdp)
— Prix : 12 €
Présentation
La collection « Pôle photo » propose aux étudiants, aux enseignants et aux amateurs d’accompagner leur pratique ou leur initiation à la photographie en parcourant les grandes questions qui occupent l’actualité de la photographie contemporaine.
Centré sur l’analyse du travail d’un artiste ou d’un genre photographique, chaque volume aborde une thématique particulière en croisant des approches multiples : historique, esthétique, philosophique, scientifique, sociologique, pédagogique… afin d’appréhender cette relation complexe que la photographie entretient avec le réel.
Le terme « pratiques pauvres » a été utilisé pour qualifier la décennie 1980. Il définit les pratiques photographiques employant des appareils photo amateurs, tels que les jetables. À la recherche de la simplicité technologique, quête contemporaine d’une « esthétique spontanée », cette démarche ouvre à de nouveaux sujets photographiques et à de féconds travaux pédagogiques.
Un bref historique des avant-gardes d’où sont issues ces pratiques (grattages, brûlages, photo-grammes…) permet de décrypter ces nouvelles formes d’images qui libèrent la créativité. Floues, tremblées, pixellisées, imparfaites, tramées… « Il n’y a plus de photos ratées ».
Entre pauvreté de l’objet et pauvreté de la technique, la pratique photographique est un jeu communicationnel.
(Texte publié avec l’aimable autorisation d’Isthme éditions)
Les auteurs
Jean-Marie Baldner est chercheur à l’Ehess et enseigne l’histoire, la géographie et la photographie à l’Iufm de Créteil et au centre photographique d’Île-de-France.
Thomas Baldner est graphiste. Il a publié des articles sur la photographie numérique.
Michel Imbert a créé à Toulouse en 1993 le Centre de recherches cerveau et cognition. Attaché au département d’études cognitives de l’Ens, il s’intéresse à l’histoire des théories scientifiques et philosophiques de la perception visuelle. Professeur émérite à l’université Pierre et Marie Curie, membre de l’Institut universitaire de France, directeur d’études à l’Ehess, il est également correspondant de l’Académie des sciences.
Yannick Vigouroux est critique et photographe.