Présentation
J.M.G. Le Clézio
Les musées sont des mondes
Reflet de la cartographie littéraire de Le Clézio, l’exposition «Le musée monde» propose une rencontre inédite entre des œuvres de cultures différentes. De même que pour Malraux, pour le Clézio, il n’y a pas de «hiérarchie en art».
Ainsi partant ce postulat, l’exposition réunit un ensemble d’œuvres aussi diverses que des peintures historiques, des gravures révolutionnaires, des tableaux haïtiens, des nattes du Vanuatu, des objets vaudous, des ex-voto mexicains, des œuvres à caractère ethnographique venant de différentes civilisations et des œuvres contemporaines, transcendant ainsi les frontières temporelles et géographiques, pour présenter sur le même plan art et artisanat, art ancien et art vivant, art populaire et art savant.
Ce «pas de côté» par rapport au périmètre traditionnel du musée, proposé par l’écrivain, puise ses origines dans l’histoire des collections du Louvre.
L’occasion est ainsi donnée d’évoquer le premier Musée ethnographique et celui des Amériques, qui faisaient partie du musée de la Marine, et dont les collections appartiennent désormais au muse du quai Branly.
Dirigé par Marie-Laure Bernadac, le catalogue de l’exposition présente un essai inédit de J. M. G. Le Clézio, grand invité du Louvre en novembre 2011 sur le thème : «Les musées sont des mondes», et se fait l’écho de cette narration insolite, à travers les contributions de spécialistes et d’histoires et d’historiens de l’art.