Nasser Martin Gousset
Les Inaccoutumés. En attendant Godard
La tentative de travail autour du cinéma des années soixante de Godard est d’utiliser certains fragments sonores de ses films et de les confronter à la réalité d’un espace public, de filmer en direct des corps et des visages non reliés directement à ses films.
François Truffaut disait qu’un bon film peut s’écouter sans les images ; le son est capital chez Godard où les dialogues sonnent plus comme des citations et des collages que véritablement logiques et naturalistes.
Godard déstructure le cinéma sans le détruire – son amour du plan est évident et fonctionne souvent par la présence de l’écrit et du son.
La danse, les situations et la vidéo complètent le son, ici vecteur de sens.
«On peut dire de Godard qu’il a poussé très loin cette idée sensorielle, comme quoi l’oreille voit et l’image entend, et la narration à ce moment-là change radicalement.
Il est évident que l’on ne peut plus raconter une histoire comme on la racontait précédemment ; maintenant l’univers de Godard, c’est une histoire qui se déroule non pas en tant que telle, mais c’est un événement, et un événement que l’on regarde…» (Jean Douchet à propos de Jean-Luc Godard)
Avec: Capucine Goust, Maxime Mikolajczak, Lucas Manganelli, Nasser Martin-Gousset.
Vidéo: Christophe Waksmann
Lumière: Sam Dineen
Montage son: Nasser Martin-Gousset.
Informations
20h30
Studio Balanchine