L’édition 2016 de Nuit Blanche se tiendra dans la nuit du samedi 1er octobre de 19h jusqu’au petit matin. Jean de Loisy, Président du Palais de Tokyo, en assurera la direction artistique, proposant un parcours sur le thème du franchissement.
De l’Île de la Cité au Paris moderne du front de Seine, les visiteurs seront transportés dans un voyage dans le temps qui se poursuivra jusqu’au Paris de demain avec la Société du Grand Paris. En s’inscrivant dans le coeur de la capitale, articulé autour de la Seine et de ses ponts, Nuit Blanche sera l’occasion de découvrir la ville autrement avec un parcours pensé comme une cartographie symbolique qui convie le visiteur à vivre une quête amoureuse.
Quelques jours avant l’évènement, Abraham Poincheval, artiste français, guettera l’arrivée de Nuit Blanche du haut d’un perchoir de plus de quinze mètres. Les chats emblématiques d’Alain Séchas se posteront, quant à eux, gare de Lyon à la manière d’une famille regroupée sur le quai guettantle retour d’un être cher. Imaginée en 12 chapitres, Nuit Blanche offrira aux visiteurs la possibilité de découvrir l’œuvre d’Oliver Beer, artiste britannique, sous le pont des Arts, qui mixera en direct l’écosystème sonore de la Seine. Les visiteurs traverseront au début du parcours une mystérieuse forêt mise en scène par Stéphane Thidet sur la place de l’Hôtel de Ville. D’immenses morceaux de bois flottant sur un lac gelé composeront une sculpture vivante en perpétuel mouvement.
Le thème de l’amour sera au coeur de cette édition, à l’image du coeur réalisé par Fabrice Hyber pour l’affiche de Nuit Blanche. Un «atelier des coeurs brisés» distribuera des coeurs en fragments aux visiteurs qui pourront aller les faire réparer à la fin du parcours dans un grand «atelier de réparation des coeurs».
Le visiteur fera également la rencontre des sculptures à l’équilibre précaire de Bridget Polk. Au fil de la nuit et accompagnée de performeurs, l’artiste américaine ne cessera de construire et de reconstruire le long des berges de Seine des totems fragiles, résultats d’un empilement incertain de pierres défiant les lois de la gravité. À l’approche de la fin du parcours, Alain Fleischer revisitera un projet de 1979 intitulé Autant en emporte le vent, et projettera sur un immense ventilateur à proximité du pont Bir-Hakeim l’image d’une femme fixant de manière imperturbable celle ou celui qui la regardera.