Communiqué de presse
Marielle Paul
Les arbres masqués 2
Peindre aujourd’hui relève souvent d’une théorie entre la question du Formalisme et l’introduction de nouveaux matériaux. Marielle Paul trouve inutile de s’inscrier dans cette réflexion sur la fin «encombrante» et supposée de la peinture. Elle s’engage dans l’atelier avec «concentration», rigueur, avoue travailler dans la profusion et n’en garder que l’économmie. Elle peint par séries, à la gouache, uniquement sur pâpier dont elle garde les pochettes pour transporter les peintures.
Elle peint aussi sur des feuilles de carnets. Elle s’impose un format, pour se recentrer sur des formes vivifiées par le blanc de la périphérie, et sur l’acte de peindre, procède par expérience et élimination. Ses notes d’atelier nous disent les questionnements, un travail
méthodique, presque ascétique, qui lui a permis de passer de l’image en paysage de ses débuts à l’idée d’un paysage traversé d’espaces multiples, où se surimposent des formes décoratives.