Le traité international anti-contrefaçon Acta a été signé à Tokyo par 22 États membres de l’Union européenne, dont la France, le 24 janvier 2012.
Ils rejoignent donc 8 pays déjà signataires de ce traité depuis le 1er octobre 2011, parmi lesquels les États-Unis.
Face à la relative indifférence générale, les hacktivistes d’Anonymous n’ont pas perdu de temps pour manifester leur opposition.
Pour preuve, ils n’ont pas hésité à lancer une attaque virtuelle contre le site du Parlement européen, temporairement indisponible dans la journée du 26 janvier 2012.
De plus, nombreux sont ceux, portant le célèbre masque de Guy Fawkes, qui ont défilé dans plusieurs villes de France, le 28 janvier 2012, pour protester contre cet accord.
Une pétition anti-Acta, à destination des députés européens, circule également sur la toile et réunit déjà plus de 1 millions de signataires.
Enfin, plusieurs personnalités politiques, comme la candidate écologique à l’élection présidentielle Eva Joly, laquelle considère que les Anonymous mènent un «combat valeureux» malgré l’emploi de méthodes discutables, se sont publiquement opposées à ce traité.
L’eurodéputé français Kader Arif, nommé rapporteur du texte, a quant à lui décidé d’abandonner sa mission.
Il refuse en effet de participer à la «mascarade» que représente l’accord Acta, qui manque scandaleusement de transparence depuis le début des négociations.
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