Bernard Quesniaux
Les Alus
Après une absence de 5 ans de Paris, et un séjour de 4 ans à l’étranger, Bernard Quesniaux présente une nouvelle exposition chez Alain Gutharc au mois d’octobre 2003. Le titre en sera «Cahier des charges ou les Alus». Il s’agit pour lui de fabriquer un objet idéal, qui remplacerait la peinture tout en en étant finalement. Il obéit au cahier des charges qui constitue le tableau: couleur, matières, composition, supplément d’âme, provocation, tout en jouant avec l’importance de ces paramètres. Il finit par fabriquer des substituts surgonflés: châssis en aluminium pliés de 8 cm d’épaisseur, mousse expansée pour peindre.
Cette exposition est constituée de séries: les monocouleurs, les flouid make-up, tableaux abstraits ou concrets, accompagnés de dessins figuratifs: les exagérations, les insultes et les mots doux, les dessins rehaussés, anoblis.
«Ma méthode: je fais d’abord tout en abstrait, puis je le refais en figuratif.»
Bernard Quesniaux se place comme quelqu’un qui voudrait refaire l’histoire de la peinture du XXè siècle, mais par maladresse, erreur ou mauvaise volonté, se trompe, produisant des œuvres de niveaux différents.