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Leçons d’arménien

03 Mar - 04 Mar 2005

Hommage à la création de l’alphabet arménien par Mesrop Mashtots, il y a 1600 ans, une référence pour l’identité arménienne. Les œuvres des artistes Harutiun Zulumian, Narine Zolian, Vazo, et Bruce Allan portent sur l’importance de la langue et de la communication pour perpétuer une culture et mieux connaître l’histoire d’un peuple.

Communiqué de presse
Harutiun Zulumian, Narine Zolian, Bruce Allan, Vazo

Leçons d’arménien

Présentés à la 4e Biennale Internationale d’Art Contemporain de Gyumri, Arménie, en août 2004, les œuvres des artistes Harutiun Zulumian, Narine Zolian, Vazo, et Bruce Allan portent sur l’importance de la langue et de la communication pour perpétuer une culture et mieux connaître l’histoire d’un peuple.

Cette première exposition dans les caves d’artcore rend hommage à la création de l’alphabet arménien par Mesrop Mashtots, il y a 1600 ans, un élément de grande importance pour l’identité arménienne. Avec un clin d’œil à la Biennale de Gyumri, cette installation éphémère durera 48 heures pour nous donner un avant-goût de la saison arménienne en France prévue de septembre 2006 à mars 2007.

«Leçon d’arménien #1», de Harutiun Zulumian et Narine Zolian est une installation présentée pour la première fois à la galerie Spider mouse à Moscou.

Cette série de planches et d’objets représentent une brève adaptation de l’histoire moderne de l’Arménie. Chaque ligne, chaque symbole est un signe-texte-concept qui exprime une situation historique spécifique. Les signes principaux coïncident avec les concepts-archétypes arméniens anciens, porteurs d’une conscience non formée de la nation beaucoup plus visibles en temps de crises politiques et économiques, catastrophes naturelles et guerres. Pour cette leçon d’arménien, les mots présentés en toute innocence par ces signes trahissent une conscience de la violence: ker – kar – kur; donner – battre – chanter; tser – dzer – mer; manger – mère – mufle; hai – shan – kiank.fils – frapper – souche.

«Avant les mots #3», de Bruce Allan est une série commencée en 1994 avec les espaces-lettres des alphabets anglais et géorgien.

«Je m’intéresse à la façon dont les langages visuel et écrit s’informent l’un l’autre et à la relation entre les mots écrit et parlé, et l’imagerie et l’imagination. Dans un sens cognitif, nous reconnaissons les mots par notre aptitude à interpréter l’espace autour d’eux. L’espace entre les lettres sur une page moule les lettres — un acte de perception qui préfigure les mots et le sens. J’ai choisi d’isoler les inter-espaces de l’alphabet arménien. Les espaces deviennent alors des formes inverties. Privés de leur intention originelle, ils s’ouvrent à différentes interprétations basées uniquement sur leur apparence en tant que caractères et encourage une ré-interprétation imaginative.»

«Le trône du Sultan Hami», de Vazo.

Il y a 90 ans, le gouvernement ottoman perpétrait un crime contre l’humanité, un génocide, sur les terres ancestrales du peuple arménien. Une tragique leçon d’histoire, hélas, pas apprise…

À la fin du XIXe siècle, on appelait l’empire ottoman, «l’homme malade de l’Europe». À cette époque, l’empire ottoman agonisait et le sanglant Sultan Hamid ordonnait le massacre de différents peuples habitant l’empire. La terreur dura quelques décennies jusqu’à son apogée en 1915, le génocide arménien. Après toutes ces années, la communication entre les nouvelles générations d’arméniens, turcs et autres peuples meurtris porte le poids de ce crime. La relation est par conséquent malade et handicapée…

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