Daniel Baumann, Dominique Gonzalez-Foerster, Charles de Meaux, Nicolas Bourriaud, François Cusset, Lili Reynaud Dewar, Mélanie Matranga, Jean-Claude Moisdon, Mehdi Belhaj Kacem, Philippe Azoury, Arnaud Viviant
L’Ecole de Stéphanie
L’exposition «Life is a Bed of Roses (un roman)» accueille durant trois jours la 6e édition de «L’Ecole de Stéphanie», qui se déroule dans un espace modélisé à partir des fonctions minimales d’une salle de classe.
«L’Ecole de Stéphanie» n’est ni une fiction ni une parodie, mais le pilote d’une école, une situation amenée à se déplacer et à se renouveler, comme c’est le cas depuis sa création en 2006 pour «La force de l’art», triennale d’art contemporain à Paris.
«L’Ecole de Stéphanie» est un espace de projection, de travail, de transmission et de mutualisation des savoirs. Une petite école temporaire où les questions d’image, de représentation et de langage circulent librement. Un lieu émancipé des règles et de l’autorité, des classements et des disciplines, qui fonctionne hors programme et sans manuel.
Sur toute la durée de la manifestation, des «maîtres» et «maîtresses» interviennent selon un rythme intensif. Ils ne cherchent pas à régner, ils s’inventent des filiations et des trajectoires personnelles, des méthodes et des outils de pédagogie. Ils enseignent, le temps d’une classe, une leçon de choses, une leçon de mots.
Son image a été pensée par Pierre Joseph, qui la définit ainsi:
«L’espace intègre une série de douze photographies de vitraux, une moquette bleue, une table de conférence, un équipement audio-visuel, et des sièges en nombre suffisant. L’ensemble pourrait évoquer d’emblée une salle de classe de l’enseignement catholique, mais ce n’est pas ici véritablement l’enjeu. La série d’images, prise sans vocation documentaire, ni cadrage exigeant, nous renvoie davantage du côté du mitraillage photographique et touristique que vers une lecture savante de l’iconographie religieuse.
Malgré cela, fruit du hasard et de différents paramètres, dont l’ensoleillement de la cathédrale Notre-Dame, où ont été prises ces photos, ce jour-là , de la distance objectif/sujet, de la focale et de l’exposition, une seule scène de vitraux aura été choisie. Il s’agit d’un motif fréquent de l’art chrétien, l’arbre de Jessé, dans une version restaurée de Viollet-le-Duc. On pourra donc y voir et y lire, une allusion parcellaire à la généalogie de Jésus et donc à l’histoire et la transmission au sens large.
L’arrière-plan de chacun des personnages de ces vitraux étant bleu comme l’est la moquette qui emplit l’espace de la classe, le dispositif inclut malgré lui le visiteur ou l’élève dans cette «histoire»… Ces images sérielles n’en sont pas moins tout à fait décoratives et joueront de cette manière et sur ce registre avec le reste de l’exposition».
Programme des cours
Jeudi 2 juillet
15h – 16h Charles de Meaux
16h – 17h Nicolas Bourriaud
17h – 18h Daniel Baumann
18h – 19h Dominique Gonzalez-Foerster
Vendredi 3 juillet
15h – 16h François Cusset
16h – 17h Lili Reynaud Dewar
17h – 18h Mélanie Matranga
18h – 19h Jean-Claude Moisdon
Samedi 4 juillet
15h – 16h Mehdi Belhaj Kacem
16h – 17h Philippe Azoury
17h – 18h Arnaud Viviant
L’environnement musical est de Jean-Yves Leloup et la cloche de Trisha Donnelly.
Informations
Du jeudi 2 juillet au samedi 4 juillet 2015 de 15h à 19h
Entrée libre