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L’Eclat rouge

06 Juin - 11 Juil 2009
Vernissage le 06 Juin 2009

Très attaché au peintre-sculpteur colmarien Martin Schongauer, Germain Roesz, tente de lui rendre hommage à sa façon, c’est à dire en tentant de retrouver le propre de son trait, sa vibration, son aspect aigu et incisif, sans pour autant faire de la peinture figurative.

Communiqué de presse
Germain Roesz
Hommage à Martin Schongauer
L’Eclat Rouge

En parallèle  de l’exposition, l’artiste expose aussi à la bibliothèque municipale de Colmar, du 6 juin au 9 septembre.

«L’éclat rouge est dans le même temps un hommage à Martin Schongauer et un essai sur ma mémoire colmarienne.
Cette ville et essentiellement la Vierge aux Buissons de Roses de Martin Schongauer ont porté l’origine de mon travail artistique. L’hommage à Schongauer ne se fait pas en copie, mais comme une dédicace.

Ne pas imiter l’inimitable. Juste retrouver les tremblements du trait (qui est incisif et aiguë chez Schongauer), le tremblement de la couleur dans le nacré du visage et dans le rouge de la robe.
La vierge garde une fraîcheur dont on pourrait dire que c’est la représentation symbolique de l’éternité.

Dans la série présentée ici (série au sens d’une variation en suite, ce sont les figures, les mains, les têtes, les plis des robes), c’est le rouge qui incarne en quelque sorte la force et l’énergie du peintre.
Comme j’ai l’habitude de le faire je travaille dans le fondement de ma peinture et de ma réflexion théorique et poétique. C’est dans ce sens que viennent les références, que vient l’histoire. Je suis relié à la grande tradition de la peinture. Elle est reconvoquée à chaque geste, à chaque couleur, à chaque trait.

Ces deux expositions ont été l’impulsion pour écrire un essai poétique sur ma ville natale. C’est davantage l’interrogation de la fragilité de la mémoire, des parcours qui s’insinuent dans notre pensée, des constructions que nous érigeons pour notre parcours de vie qui sont en cause ici. Cela croise les lieux, quelques signes que garde l’enfant, quelques visages, tout se reconstruit, tout est appelé pour la peinture, pour la poésie, pour le sens et la pensée.

Pour le cloître des Dominicains plusieurs pièces sont prévues in situ dans les cartouches apparents. Le lieu impose certaines contraintes à la peinture. J’ai toujours été sensible à cela. Une porte, le déambulatoire qui fait découvrir au fur et à mesure, et qui justement mesure le temps. La lumière qui passe par les arcatures, le silence qui isole de la ville, et les oiseaux, juste les oiseaux.

Des allusions figuratives comme des emblèmes, des fantômes de la grande peinture du passé. Aucune illustration, juste l’accompagnement par la peinture, par le dessin du souterrain travail de la langue, des références et de l’actualité de la peinture.»

Germain Roesz

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