L’exposition « Le règne de l’harmonie » au Quadrilatère, à Beauvais, est le deuxième volet d’une trilogie d’expositions intitulée « L’Écart absolu », qui a pour vocation de valoriser l’expérience, en mêlant dans un élan commun les arts plasÂtiques, les arts décoratifs, les arts appliqués et le design.
« L’Écart absolu – Le règne de l’harmonie » : faire de la sensibilité artistique une source de vie et d’action
Ce deuxième volet d’exposition s’inscrit dans une évolution du site du Quadrilatère dont l’histoire dorénavant s’articule avec les notions d’expérience et de plaisir. A travers la présentation des œuvres se dessinent les transformations du lieu et la réflexion sur son statut et son potentiel. L’enjeu de la série d’expositions « L’Écart absolu » est d’offrir aux artistes mais aussi aux visiteurs les conditions d’improvisation qui permettent à la sensibilité artistique d’être une source de vie et d’action et de s’exprimer de façon régulière.
Privilégier la contagion entre les œuvres et le croisement des disciplines.
Les œuvres de plus d’une dizaine d’artistes et collectifs, dont ceux associés au Quadrilatère, Karina Bisch, Nicolas Chardon, Dominique Mathieu, Marianne Maric, Syndicat et We Are The Painters, s’inscrivent dans une volonté de faire dialoguer toutes les disciplines artistiques. L’exposition dépasse en effet la présentation traditionnelle d’œuvres de façon thématique, chronologique ou indépendamment les unes des autres, pour privilégier la contagion entre elles et le croisement des disciplines.
Parmi les œuvres à découvrir, les installations du duo We Are The Painters, composé des jeunes artistes Aurélien Porte et Nicolas Baumelle, comme La Muse de la montagne ou She Looks Like A Mountain, témoignent d’une pratique collective qui, par le biais de la peinture, de la sculpture ou de la vidéo, se réapproprient et réinventent non sans humour la peinture. Ce médium est également au cœur du travail de Nicolas Chardon qui, à travers les six tableaux de la série ECHO comme à travers les trente-deux formant celle intitulée Les carrés maximum, revisite l’abstraction géométrique et le modernisme.
VOIR également
« L’Écart absolu, Les Cosmogonies » http://www.paris-art.com/lecart-absolu-les-cosmogonies/ ‎
« L’Écart absolu – Le nouveau monde amoureux » http://www.paris-art.com/lecart-absolu/ ‎