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Le XXe siècle dans l’art algérien

Histoire de l’art algérien au XXe siècle, sous forme d’un corpus d’artistes et d’œuvres supposés représentatifs de la modernité de leur époque. Quatre essais (choix des artistes, peinture, institutions et contemporanéité) et des annexes complètent ce catalogue.

— Éditeurs : Aica-press, Paris / Association française d’Action artistique, Paris
— Année : 2003
— Format : 16,50 x 24 cm
— Illustrations : nombreuses, en couleurs et en noir et blanc
— Pages : 215
— Langue : français
— ISBN :
— Prix : 15 €

Catalogue : images, Å“uvres et contextes
(p. 55)

Un cahier d’images plutôt qu’un catalogue d’œuvres.
C’est en effet le parti que nous avons souhaité développer dans les pages qui suivent. Elles ne constituent pas un catalogue uniquement lié aux expositions qui accompagnent cet ouvrage, car, bien que la sélection proposée semble représentative de l’art algérien du XXe siècle, la réalité artistique de ce pays a heureusement été très riche, multiple, incessante.
Il semblait alors logique, sans prétendre à aucune espèce d’exhaustivité encyclopédique, d’y associer d’autres artistes, d’autres personnalités, fût-ce lapidairement, comme autant de rappels et de signaux, comme autant de repères mémorables.
Mais, au-delà des œuvres elles-mêmes, et pour venir illustrer partiellement la partie d’annexes qui suit et qui est composée essentiellement de la reproduction de nombreux textes, il nous a paru également adéquat d’insérer, dans ce parcours délibérément chronologique, d’autres images, d’autres documents, d’autres sources.
Photographies de réunions amicales, d’ateliers de travail, de groupes, d’actions et d’événements; reproduction d’articles importants, de quelques couvertures de catalogues : cet ensemble constitue un rappel, un paysage fluctuant, un fonds en quelque sorte, qui participe d’une mémoire, qui, par ses aspects parfois anecdotiques, est comme la relation d’histoires qui disent souvent bien davantage que l’Histoire plus distanciée ou officielle que l’on narre d’habitude.

Le résultat, là encore, est certes contradictoire: il a une valeur d’information indéniable tout en pêchant par sa pauvreté ou du moins sa modestie. À cela, plusieurs raisons, et la première est à chercher dans la rapidité avec laquelle a été constitué ce matériau. La seconde, qui est également significative, doit se vérifier dans la difficulté rencontrée à pouvoir parfois accéder à des données qui relèvent souvent de la sphère privée et dont la sollicitation et l’intérêt peuvent autant surprendre que provoquer une réaction de méfiance. La troisième, mais elle est alors aussi subjective que variable, consiste à devoir trier et décider lorsque les choix semblent se répéter. Au bout du compte cependant, un corpus s’est constitué et, avec lui, le souhait qu’il soit pour le moins la garantie d’un devoir de continuité, la preuve d’un développement nécessaire qui vienne enrichir et s’enrichir d’autres vérifications, d’autres recherches, d’autres études, mais surtout, d’autres commentaires et d’autres échanges. Comme un lot d’images offertes en guise d’entrée…

(Texte publié avec l’aimable autorisation des éditions de l’Afaa)

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