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Le tag au Grand Palais – La collection Gallizia

30 Nov - 30 Nov -0001
Vernissage le 30 Nov -0001

La collection Gallizia témoigne de l’énergie de la rue où s’expriment toutes les nationalités, depuis les pionniers américains et les incontournables européens, jusqu’aux générations émergentes de Corée, d’Iran ou du Brésil.

Communiqué de presse
Le tag au Grand Palais
La collection Gallizia

300 oeuvres des plus grands graffeurs internationaux
En commandant des oeuvres aux plus grands artistes-graffeurs, Alain-Dominique Gallizia a constitué et continue de réunir le plus important témoignage peint de cet art jusque là éphémère.

300 tableaux ont ainsi été recueillis dans le cadre de ce projet unique dans l’histoire de l’Art, présenté au Grand Palais en première mondiale.

De la rue au Grand Palais… Pour la première fois, « l’Art Sauvage » s’expose au sein d’une institution culturelle à Paris, dans le nouvel espace de la galerie sud-est en restauration située au 1er étage, autour de la nef. D’une surface de 700 m2 cet espace offre un volume exceptionnel sous verrière.

Né aux Etats-Unis dans les années 60, le Tag, simple signature faite du nom (surnom ou pseudo de son auteur auquel était accolé le numéro de sa rue Stayhigh149, Tracy 168 et bien d’autres) apparaît au grand public le 21 juillet 1971, lors de l’interview fondatrice de Taki 183 au New York Times.

Aux lettres simplement dessinées du Tag, va succéder le Graff, peint à la bombe, véritable champ d’investigation d’une nouvelle calligraphie, défi culturel mondial et compétition artistique acharnée.

De retour de New York en 1983, Bando importe cet art en France en inscrivant son nom sur les murs du quartier de la rue du Bac, berceau du T.A.G parisien. Les murs dressés ou délaissés par la ville, de la station de métro Stalingrad aux palissades du Louvre, se recouvrent rapidement des peintures de Skki, Jayone, Spirit, Psyckoze et bien d’autres.

Les 300 oeuvres réunies pour cette exposition sont le fruit des rencontres entre les plus grands artistes du T.A.G. (Tag And Graff) et Alain-Dominique Gallizia, lancé depuis trois ans dans cette quête permanente du dernier art né au XXe siècle.
Elles révèlent la volonté des artistes, pleinement impliqués dans le projet, de laisser dans l’histoire une trace indélébile de leur talent.

Les toiles ont toutes été réalisées selon un même principe de triple unité : un même format (une double toile horizontale de 60 x 180 cm), un même thème (la signature de l’artiste à gauche et un sujet libre sur l’Amour à droite) et, si possible, un même lieu ouvert aux artistes: l’atelier d’Alain-Dominique Gallizia à Boulogne-Billancourt.

L’objectif, un peu fou, est de recueillir, en instantané et pour toujours, l’empreinte comparative, à la fois esthétique et historique, de ce mouvement.

Cette collection témoigne de l’énergie de la rue où s’expriment toutes les nationalités, depuis les pionniers américains et les incontournables Européens jusqu’aux générations émergentes de Corée (Reach), d’Iran (Isba) ou du Brésil (Nunca). Lettres bulles, nuages ou bâtons, signatures chromées, personnages de bande dessinée détournés ou « free-style », les toiles présentées au Grand Palais offrent un panorama unique et varié de styles et de couleurs.

Alain-Dominique Gallizia, architecte passionné de graffiti, ayant grandi entre Paris et la Provence, ouvre en 1984 son agence à Boulogne, spécialisée dans les maisons particulières de clients le plus souvent collectionneurs. C’est en croisant un jour un artiste travaillant sur la palissade de son chantier qu’il décide de collecter les empreintes de cet art éphémère de la rue en invitant les artistes à laisser leur trace dans l’histoire sur une double toile à jamais conservée.

critique

Le tag. Collection Gallizia

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