Bas Jan Ader, Olivier Babin, Nicolas Boone, Nicolas Guio, Michael Hakimi, Thomas Hirschhorn, Séverine Hubard, Bertrand Lavier, Thomas Leon, Ingrid Luche, Mathieu Mercier, Nicolas Memain et Denis Moreau, Aisling O’Beirn, Frédéric Pradeau, Lili Reynaud Dewar, Wolf Von Kries, Raphaël Zarka
Le Syndrome de Broadway
«Le Syndrome de Broadway» dresse l’état des lieux lucide et enthousiaste d’un certain art actuel, désireux de se souvenir de ses racines historiques utopistes mais également soucieux de proposer une vraie vision «construite» du réel, de ses mécanismes et de ses bizarreries.
À travers l’exemple anthologique du mouvement De Stjl, les œuvres présentées, dont une moitié sont produites pour l’occasion, reformulent de façon assumée les codes et langages de l’histoire de l’art passé. Cette solidité formelle vient alors nourrir une vision du monde grinçante, humoristique bien que toujours porteuse d’un espoir indéfectible en l’art et le monde, dans la plus pure tradition avant-gardiste.
Programmes vidéo en plein air / Entrée libre Mardi 17 juillet à 22h : «Petites histoires inactuelles», une sélection de Keren Detton
La ville n’est pas le sujet de cette programmation mais son décor. Elle évoque un idéal moderniste qui met en forme et programme un cadre de vie. La question est alors de savoir comment s’inscrire aujourd’hui dans un tel contexte ? Les artistes choisis ont tous un intérêt particulier pour l’urbanisme et pour l’histoire, mais plutôt que d’en donner une simple représentation, ils transforment l’architecture en décor et expérimentent de nouveaux modes narratifs.
Avec : Gilles Balmet, Jordi Colomer, Elise Florenty, Cyprien Gaillard, Deimantas Narkevicius, Radek Group (sous réserve)
Samedi 1er septembre à 22h : une sélection de Caroline Soyez-Petithomme
Cette sélection vidéo met en regard des œuvres de genres divers tels que films expérimentaux, vidéos d’artistes et clips musicaux. Brassant la musique, la danse, le théâtre, l’architecture et le design, ces vidéos, dont les moyens de production et de diffusion sont très différents, sont ici réunies afin de poursuivre la réflexion sur l’évolution subversive de l’utopie d’un «art total» hérité des avant-gardes . Les différents contextes de création et de réception qu’impliquent ces formats s’effacent pour laisser place à l’humour et au cynisme engendré par la dissolution du formalisme des avant-gardes (néoplasticisme, constructivisme dadaïsme et surréalisme) dans notre environnement visuel quotidien.