ART | EXPO

Le silence des angles morts

28 Sep - 10 Déc 2016
Vernissage le 28 Sep 2016 à partir de 18:00

L’exposition « Le silence des angles morts » présente les œuvres de Cécile Le Talec à La Traverse, Centre d'art contemporain d’Alfortville. Des sculptures, installations et films révèlent la plasticité du monde sonore.

L’exposition « Le silence des angles morts » de Cécile Le Talec à La Traverse, Centre d’art contemporain d’Alfortville convie à une surprenante exploration du monde sonore. Sculptures, installations et films matérialisent et façonnent les vibrations et la musique.

Rendre sensible ce que cache « le silence des angles morts »

Les angles morts qui donnent son titre à l’exposition sont exploités par Cécile Le Talec en tant qu’exemples d’illusion optique. Ce modèle est utilisé comme principe d’élaboration de ses dispositifs. Ces points spatiaux que le regard ne peut atteindre, zones aveugles qui ne se dévoilent que grâce à un déplacement du corps sont transposés dans les installations de Cécile Le Talec. En leur sein, c’est justement le mouvement du spectateur qui permet de révéler tel ou tel élément plastique ou sonore. Les œuvres fournissent les moyens de contrecarrer « Le silence des angles morts », de rendre sensible ce qu’ils taisent ou éclipsent. Ainsi se lient l’invisible et l’inaudible, dans des dispositifs qui réorganisent la perception en plaçant au même niveau la vue, le toucher et l’ouïe.

Des installations interactives

Souvent interactives, les installations déploient un monde à la fois généreux, poétique et authentique. En nous conviant à nous les approprier et même à les activer par nos mouvements ou notre contact, elles font de nous des « corps conducteurs », acteurs à part entière de l’exposition. Ainsi, l’installation sonore et interactive intitulée Groundsong nous permet, par le biais d’un plancher muni de capteurs de pression relies à un dispositif sonore et à quatre haut-parleurs, d’improviser des mélodies par nos pas.

Les œuvres de Cécile Le Talec explorent le son sous toutes ses formes. Les bruits naturels (souffle du vent, fracas de la croûte terrestre, clapotis de l’eau et chant des oiseaux) côtoient la musique humaine, qu’elle soit vocale ou issue d’instruments organiques ou électroniques. Ainsi la sculpture Dièse assemble six archets de violons et contrebasses tressés. La vidéo en noir et blanc Electronic Counterpoint s’inspire de l’œuvre de Steve Reich. La nature diverse des sons, s’efface dans un ensemble homogène à l’apparence utopique, leurs parasitages et chevauchements mutuels se fondent dans une interaction harmonieuse.

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