Communiqué de presse
Jean-Marie Boivin
Le rouge et le noir, une déambulation urbaine
« Rechercher un site particulier et instaurer un dialogue avec ce qui préexiste à mon intervention constituent la motivation de mes travaux », Jean-Marie Boivin
Artiste nomade, il s’installe au gré des propositions qui luis sont offertes, posant un regard poétique sur les sites choisis : « Faire un pas de côté » et regarder l’autre réalité qui nous entoure.
C’est donc son intervention sur l’espace urbain ou à partir de l’environnement urbain, interaction même infime, qui nous intéresse pour cette dernière exposition de la saison, comme une interrogation plastique, sociologique, historique… mais aussi ludique sur l’urbain.
Dans ce projet, pour Jean-Marie Boivin, plusieurs pensées entrent en action :
· La découverte de la ville: Marcher dans les rues, traverser la ville, en observant les habitants, en observant les mouvements de la ville…
· La collecte d’objets: Ressemblant aux gens qui se baladent à la plage collectionnant des galets, Jean-Marie Boivin ramassera des objets abandonnés dans la ville.
Il rassemblera les objets perdus, ces objets abandonnés par les habitants et toute sorte de matériaux.
· L’installation – le rassemblement: La Caserne se remplira petit à petit des objets trouvés. Progressivement ils vont se transformer, s’arranger, se mettre en relation avec le lieu d’exposition. D’autres matériaux, des éléments en rapport avec la Caserne et l’usine Michelin accompliront l’installation.