Communiqué de presse
Jean-Michel Charpentier
Le Radeau
«17 juin 1816. La frégate royale « La Méduse » quitte Rochefort à destination du Sénégal. Le commandant commet une erreur de navigation et la frégate s’échoue… au large du Cap Blanc…
On décide de construire à la hâte un immense radeau qui doit accueillir près de cent-cinquante personnes et que l’on nommera «la machine». Ses dimensions sont donc hors du commun: vingt mètres sur sept mètres.
Mais sous le poids des hommes celui-ci s’enfonce… C’est le début d’un drame fait de combats sanglants, de scènes de cannibalisme qui durera treize jours.
Cent quatre-vingt huit ans après, lisant le récit de Corréard et Savigny, miraculés de l’odyssée, je décide de travailler sur la thématique très contemporaine de cette tragédie.
Peindre les «naufragés» à leur taille réelle me permet d’étudier des attitudes, des comportements et de questionner les relations humaines. Les corps, les pieds, les mains, les visages deviennent langage. La grandeur de la toile permet également d’y inclure de nombreuses références picturales, historiques, sociales et religieuses.…» (Jean-Michel Charpentier)