Communiqué de presse
Gruppo Polaser: Marco Ancarani, Mario Baldazzi, Roberto Bazzani, Emanuele Benini,Guerrino Bertuzzi, Beppe Bolchi, Katia Brigiari, Luigi Cipparrone, Francesca Degli Angeli, Fabio Del Ghianda, Moreno Diana, Andrea Drei, Attilio Ferri, Francesco Garuti, Mario Ghetti, Gilberto Giorgetti, Fabio Iacuitti, Maurizio Leoni, Vito Lo Piccolo, Renzo Magri, Romano Margonari, Donata Milazzi, Carlo Minotti, Silvia Penazzi, Carla Ponti, Ermes Ricci, Simone Tomaselli, Ezio Turus, Massimo Vaccaro, Pino Valgimigli, Massimiliano Vassura, Gigi Vegini, Maria Vodarich, Marcello Volpi
Le Polasèr imaginaire
Artcore accueille le collectif Italien Polaser et son hommage photographique à Molière et a le plaisir de vous conviez au vernissage en présence des artistes.
Polaser représente un mouvement artistique italien qui travaille principalement autour de la photographie polaroid tout en se référant à l’histoire de l’art moderne et contemporain. Les artistes de ce mouvement cherchent à se rapprocher de la peinture grâce à un procédé de manipulation pré développement. Par les effets de matière ainsi obtenus, ils nous invitent à pénétrer véritablement les images.
Au-delà de la quête d’une esthétique, leur intérêt se porte également sur les aspects culturels et artistiques de l’image. Par une réinterprétation créative et parfois fantaisiste d’oeuvres poétiques ou picturales, ils leur attribuent un idéal photographique.
Cette démarche évoque le concept de fusion des arts soutenu par Andy Warhol et se définit donc par l’idée qu’il existe une «oeuvre totale». De surcroît, le processus plastique employé est en totale cohérence avec les deux autres piliers de la philosophie de Warhol que sont la rapidité d’exécution et de reproduction et le rapport artistique immédiat avec la vie.
Pour Polaser, le fait d’interpréter les comédies de Molière fut comme interpréter la vie en elle-même, dans ses contradictions existentielles, ses nuances les plus intimes et les plus intrigantes, celles qui la rendent unique, créative et différente. Les artistes se sont ainsi attachés à transformer l’image en la rendant plus «humaine». Ils l’ont sortie du simple schéma interprétatif qui la détermine la plupart du temps. Une image qui, parfois, se mêle à la graphie, qui, ici, la rend plus dynamique, comme vitale, et qui, finalement, tend à éveiller les âmes.