Communiqué
Natalie Coural
Le papier à l’oeuvre
Blanc, coloré ou huilé, découpé, déchiré, malmené ou récupéré, tramé ou filigrané, le papier est un acteur à part entière du dessin. Cette exposition et son catalogue traitent du papier comme matériau utilisé par les artistes.
Les exemples retenus, du XVe siècle au début du XIXe siècle, issus majoritairement du département des arts graphiques du Louvre et des collections publiques, démontrent la richesse et la pérennité des ressources techniques et esthétiques tirées du papier. Les comparaisons avec des créations modernes et contemporaines sont privilégiées.
On citera, entre autres, les papiers de couleurs (les bleus du Lorrain, les roses de Botticelli et de Degas, etc.); les métamorphoses du papier (feuilles composites de Rubens, papiers collés de Braque, gouaches découpées de Matisse); les papiers transparents ou de report; arrachages de Miro, les superpositions de Viallat, les tressages de Rouan: autant de procédés ou de conditionnements qui révèlent la saveur et l’originalité de ce matériau.
SOMMAIRE
Le papier dans l’histoire
— Le papier, de la chine à l’Occident: un passionnant périple
— Le papier filigrané et son évolution du XIVe au XVIe siècle
— L’artiste et son papier, entre le Grand Siècle et les Lumières
— L’article PAPIER de l’Encyclopédie
— Les papiers à dessin, XIXe-XXe siècles
Au cœur du papier
— Les dégradations du papier
— Le papier vu de près et disséqué
— Reproduire les filigranes
— Les filigranes: dictionnaires, répertoires et bases de données
— Des papiers et des montages, entre Orient et Occident
Œuvres exposées
— Papiers et couleurs
— Papiers assemblées, papiers multipliés
— Papiers fortuits, papiers élus
— Transferts et transparences
— Papiers magnifiés, papiers meurtris