ÉCHOS
18 Oct 2011

Le musée mobile a le vent en poupe

PElisa Fedeli
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A l’heure de la démocratisation culturelle, un nouveau type de musée a le vent en poupe: le musée itinérant, dit aussi «musée mobile». Après le «Mobile Art» de Chanel, atterri pour quelque temps à Paris, et le lancement du Centre Pompidou mobile à grands renforts de projecteurs, un petit frère est né: le MuMo. Un projet plus discret mais ambitieux.

Le MuMo est un projet caritatif à vocation humanitaire, imaginé en 2010 par L’Art à l’enfance. Pour sa première édition (d’octobre 2011 à juin 2012), il sillonnera les routes de France, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Bénin et du Sénégal.

Ce musée itinérant prend une forme inédite: celle d’un container qui peut aisément voyager par bateau, avant d’être chargé sur un camion. Parvenu à destination, il se transforme en un musée, ouvrant sur quatre espaces distincts dédiés à la peinture, la sculpture, l’installation, la vidéo et le design.

Parce que «l’enfance est une période de construction durant laquelle, en plus d’apprendre à lire et à écrire, on apprend à voir, à sentir, à écouter et à penser», le MuMo s’adresse en priorité au jeune public, avec des œuvres spécialement conçues à leur effet.

Il accueille une vingtaine d’artistes contemporains d’envergure internationale (Daniel Buren, Chéri Samba, Florence Doléac, Pierre Huyghe, Paul McCarthy pour n’en citer que quelques uns) dont le travail explore la thématique sociale du vivre ensemble. Bonne route au MuMo!

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Discours présidentiel au Centre Pompidou mobile
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