Marcel Broodthaers, Joana Hadjithomas, Khalil Joreige, Thomas Huber, Guillaume Janot, Emma Kay, Pascal Mirande, Maria Nordman
Le Monde entier s’était remis à vivre
Effondrement des valeurs, quelles soient boursières, idéologiques, religieuses ou morales, bouleversements climatiques annoncés, conflits en tout genre, force est de constater la difficulté à figurer le monde, à penser un avenir meilleur.
Raison, progrès, liberté, autant de repères dont la pertinence ne va plus de soi. Face à ces formes d’instabilité généralisées, de morosité ambiante, la tentation est grande de céder au repli individualiste ou à l’inverse de se laisser aller à des réactions plus grégaires.
Le Monde entier s’était remis à vivre, titre emprunté à une nouvelle de l’auteur de science-fiction H.G. Wells, rassemble des artistes qui ont en commun de proposer une recomposition des territoires et des espaces qui articule l’individuel et le collectif, le singulier et l’universel. Qu’elles puisent aux sources de l’imaginaire, de l’intuition ou de la tradition des utopies critiques et sociales, ces oeuvres cultivent pour la plupart humour et poésie.