Le ciel au-dessus du port était couleur télévision calée sur un émetteur hors service

Thomas Léon
Le ciel au-dessus du port était couleur télévision calée sur un émetteur hors service

Le travail de Thomas Léon s’incarne dans des médiums allant de l’installation vidéo et de l’installation sonore à l’impression numérique et à la conception de volumes assistée par ordinateur. Il s’intéresse aux relations complexes qui se développent entre un projet, sa représentation et sa mise en oeuvre, ainsi qu’aux liens entre les questions de forme et les enjeux de pouvoir.

Thomas Léon puise ses sources dans les projets d’avant-garde et dans la littérature (romans d’anticipation et littérature utopique), à l’image de la citation (tirée du Neuromancer de William Gibson) qu’il a choisie pour titre de son exposition à la Galerie municipale.

La phrase liminaire de Neuromancer convoque une ambiance qui n’est pas sans rappeler le travail de l’artiste: des images de lumière, de paysages urbains, de bruits électroniques et de dysfonctionnement. Partout dans l’oeuvre de Thomas Léon apparaissent «les effets de texture de ces paysages déroulés au kilomètre, générés de manière aléatoire par le raboutage de quelques motifs de base» (Elie During, Glissements de terrains, catalogue de l’exposition «Les Enfants du Sabbat», Thiers, 2006).

A la Galerie municipale, Thomas Léon présentera les installations vidéo The Time Machine (2009), Escape from abstraction Island (2009), la vidéo Ghost Tower (2009) sur moniteur, ainsi qu’une bibliothèque d’images tirées de High Latency (2007), un film sur le temps et l’expérience de l’oeuvre, où la camera progresse dans un paysage enneigé. Désert Portatif (2009), un désert enclos et sonore, «tout entier contenu dans une caisse», ainsi que Trapped (2009), une série d’images-tableaux conçue comme autant de pièges visuels seront également exposés.

Vernissage
Jeudi 9 septembre à 18h.

Evénement
Samedi 2 octobre 2010. 17h-20h.
Rencontre avec Thomas Léon dans le cadre de la «Nuit-Blanche avant-première».