L’Avenir se ride de Franck David
L’entrée s’ouvre habituellement sur l’espace de la galerie. Il se trouve désormais coupé par un possible élément filmique : L’Attente. Une porte de garage, bloquée dans son mouvement naturel d’ouverture par un pilier de la galerie, est déplacée de sa fonction première, de sa localisation normale. Elle devient une image abstraite en perpétuelle mouvance, ostentatoire pour sa fonction, déplaçant le regard des verts aux rouges métallisés.
En passant dans le second espace de l’exposition, la lumière est filtrée par des écrans roses. De l’autre coté, un papier peint au motif de grillage est le mur d’un potentiel autre décor.
Cadrée dans une peinture murale rose, l’installation Casting est organisée d’étagères métalliques d’archivage sur lesquelles sont disposées des boîtes contenant des masques en latex à l’effigie d’homonymes de Franck David : potentiels personnages de ses films prêts à ré-interprêter le réel.
Affichant en larges caractères, le mot «Générique», l’installation Pas d’histoire, pas de film fait crépiter des néons fatigués couverts de billes chromées. Le son amplifié par des micros joue une proposition musicale aléatoire.
Au centre, une tête gonflée de couleur argent Figure est posée sur un cube. Son dessin permet par l’ouverture de sa bouche de voir l’intérieur. Une couleur dorée y prend le dessus, l’air projeté dans les yeux.
L’exposition «L’Avenir se ride» est dans la continuité du processus de travail entamé lors de la double exposition à Strasbourg, au Musée d’Art moderne et contemporain, et la Chaufferie, espace d’exposition de l’Ecole des arts décoratifs.
Article sur l’exposition
Nous vous incitons à lire l’article rédigé par Magali Lesauvage sur cette exposition en cliquant sur le lien ci-dessous.
critique
L’Avenir se ride