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Latifa Echakhch. Laps

Cet ouvrage —à mi-chemin entre la monographie et le livre d’artiste— permet à Latifa Echakhch de proposer une immersion dans son univers visuel, une déambulation composant une succession de «paysages personnels», comme autant d’arrêts sur image, autour de vues d’exposition et d’une série de notes et de commentaires personnels.

Information

Présentation
Thierry Raspail
Latifa Echakhch. Laps

Née en 1974 à El Khnansa au Maroc, arrivée en France à l’âge de 3 ans et vivant entre Paris, Zurich et Martigny, Latifa Echakhch propose une œuvre multi-référentielle, multidirectionnelle et protéiforme à l’image de son parcours personnel.

L’artiste convoque tout à la fois la géographie et la notion de culture, tout comme l’histoire personnelle ou collective, et les replace au cœur d’un débat social et politique. Latifa Echakhch a pour habitude de produire des œuvres-installations en lien direct avec l’espace dans lequel elle intervient et où elle mêle des références personnelles, culturelles, historiques et sociologiques.

Elle a réalisé de nombreuses expositions personnelles en France et à l’étranger, et notamment au Magasin de Grenoble, à la Tate Modern de Londres, à la Kunsthalle Fridericianum de Kassel, à la Kunstverein de Bielefeld, au Swiss Institute de New York et au Musée d’art contemporain de Lyon. Son travail a également été présenté dans des expositions collectives et différentes biennales.

«Ecrire l’œuvre de Latifa c’est comme effleurer la page, poser les blancs entre les mots, puis étirer les blancs encore, jusqu’à ce que l’union des uns et des autres pèse, mais sans gravité.
(…)
Le blanc est ce qui unit la poésie des mots à celle des œuvres —appelons œuvres ce que nous voyons au mur et constatons en même temps que ce mur, comme la page, est blanc. Mais ce blanc est doté d’une certaine matérialité, d’une consistance, d’une étendue, d’une échelle, d’une qualité de surface; il se feuillette ou se longe. Autant de composantes qui font que d’un blanc à l’autre, il n’y a rien moins qu’un monde. La comparaison entre la page et le mur s’arrête là.
(…)
Une expo de Latifa commence par les murs et l’espace qu’ils dessinent et l’espace qu’ils offrent. Mais il y a l’histoire aussi, invisible et qui pourtant, la plupart du temps hante les lieux.
(…)
L’interprétation du blanc est laissée à notre convenance. Notre savoir comme notre ignorance, nos rêveries raisonnées comme nos associations les moins controlées, sauront le peindre ou le faire parler.»
Thierry Raspail (extrait)

Ce livre fait suite à l’exposition éponyme au Musée d’art contemporain de Lyon (février-avril 2013).

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