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L’Art et la tragédie du Beau

L’esthétique de Solger, héritier du romantisme allemand, en trois écrits (un dialogue et des cours) et une correspondance en partie inédite. Sous forme d’entretiens cherchant à définir la beauté, le système philosophique de Solger - résoudre la « Tragédie du beau » à la lumière de l’ironie - se veut didactique, voire prosélyte.

— Auteurs : Karl W. F. Solger ; préface de Jacques Colette, introduction d’Anne Baillot
— Éditeur : Rue d’Ulm, Paris
— Collection : Æsthetica
— Année : 2004
— Format : x cm
— Illustrations : nombreuses, en couleurs et en noir et blanc
— Pages : 206
— Langue : français
— ISBN : 2-7288-0320-X
— Prix : 28 €

Présentation

Il y a une grande esthétique romantique, c’est celle de Karl W. F. Solger (1780-1819) – une esthétique qui accepte la fragilité du beau et fait de l’ironie l’attitude de l’artiste moderne. Philologue (il œuvra à une somme sur la mythologie grecque et sa traduction des tragédies de Sophocle, adaptée pour la scène par Goethe, reste une référence) et philosophe (il occupa la chaire de philosophie à Berlin durant l’interrègne entre Fichte et Hegel), Solger installe les arts dans un rôle propédeutique. Sans renoncer à la rigueur d’un système, il privilégie la mise à l’épreuve de la pensée dans l’entretien, restituant dans ses écrits la force de son amitié et la vivacité de ses échanges intellectuels avec le poète Ludwig Tieck.

Un dialogue, Erwin. Quatre entretiens sur le beau et l’art, paru en 1815, des Cours d’esthétique rédigés en 1819 et publiés dix années plus tard, une longue critique des Cours sur l’art et la littérature dramatiques d’A. W. Schlegel, une correspondance largement inédite, tel est l’essentiel de l’œuvre esthétique de Solger que ce volume propose pour la première fois en français.

(Texte publié avec l’aimable autorisation des éditions Rue d’Ulm)

L’auteur
Karl W. F. Solger, né en 1780 et mort en 1819, fut philologue et philosophe.

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