Le ministère de la Culture et de la Communication, en collaboration avec le Théâtre de la Commune à Aubervilliers, a organisé un forum sur le thème « L’Art de la Rencontre ». L’enjeu de ce forum était de mettre en avant des projets artistiques qui permettent de créer de nouvelles relations entre les citoyens et la culture.
Une mise en danger assumée
Cette participation des habitants suppose une part d’inconnu aussi bien du côté des artistes que des participants, mais cette remise en cause des codes contribue à rapprocher la culture de ceux qui en sont le plus éloignés.
Le projet « Vent des Forêts » qui associe plasticiens et habitants de six villages de la Meuse consiste à installer des œuvres éphémères dans la forêt. Un autre projet intitulé « Voir et ne pas voir », au Musée d’art et d’histoire de La Rochelle consiste à confier le commissariat d’une exposition à un groupe de personnes éloignées du monde des musées. Jérôme Bel, quant à lui, associe amateurs et professionnels dans une même énergie créative.
Le numérique au cœur des projets
Comme dans le projet « Mots d’ados » où Irvin Anneix tire sa matière des écrits intimes de l’adolescence. Le projet « Wikimuseum » lui, puise dans les photos collectées auprès de la population pour retracer l’histoire du Musée des Beaux-Arts de Lille. Aussi le projet immersif « LIR » développé au TNG de Lyon démontre que l’usage des nouvelles technologies n’exonère aucunement de l’accompagnement humain.
Pour une démocratisation culturelle
Les associations et institutions culturelles participent au quotidien à la démocratisation culturelle. Par exemple en occupant pendant 10 jours les espaces du Vivat à Armentières avec les habitants pour s’interroger sur les nouvelles pratiques sociales ou encore en mêlant les approches les plus diverses pour inventer le musée du 21e siècle avec les makers de Muséomix. Ces expériences ouvrent un chemin possible pour les politiques culturelles.