Communiqué de presse
Vladimir Skoda
L’art dans les chapelles
A l’occasion de la 18ème édition de L’art dans les chapelles, Vladimir Skoda est l’invité d’honneur.
Il a choisi d’exposer à la chapelle-ermitage de Saint-Gildas, blottie sous un rocher au bord du Blavet, son installation-scultpure badria, réalisée quelques années plus tôt.
Badria est un prénom féminin marocain, dérivé de l’arabe «badr», qui signifie «croissant de lune».
Depuis 1980, Vladimir Skoda travaille la sphère, «la forme la plus parfaite et la plus élémentaire» selon lui.
La cosmologie est très présente dans son œuvre.
Dans la chapelle semi-troglodyte, il a installé, plongé dans la pénombre, un pendule, dont le mouvement à travers un faisceau lumineux fait apparaître au mur des images évoquant une éclipse ou les phases lunaires.
Il n’y a pas de composition fixe ni définitive. Badria bouge, change… et donne ainsi une dimension matérielle au temps – référence au calendrier lunaire.
La sculpture est mise en mouvement : les rythmes cinétiques deviennent, dès lors, «les formes essentielles de notre perception du temps réel».
Dans la chapelle, des découpes placées dans les fenêtres du plafond transforment la lumière du grand jour en voûtes étoilées de micro-constellations.
Dans le cadre de L’art dans les chapelles, quatre circuits au départ de saint-Nicodème,en Pluméliau, lieu d’accueil du festival, conduisent le visiteur dans un parcours qui relie le paysage à la chapelle, les tableaux contemporains à la statuaire polychrome, l’architecture religieuse à la sculpture d’aujourd’hui.
Une double invitation à découvrir la création de notre époque et à porter un nouveau regard sur notre patrimoine.
Toutes les informations concernant les autres expositions sont disponibles sur le site du festival en cliquant ICI.