Présentation
Véronique Ellena
L’Argent
«Dans un monde où les flux financiers sont de plus en plus virtuels, le papier-monnaie résiste, et reste de la matière, du coton, de l’encre, du travail des hommes.
Véronique Ellena observe le rapport des hommes à leur tâche. Elle choisit des gestes qu’elle demande aux ouvriers de ”tenir”, comme on tient un rôle, comme un danseur tient une position, suspendue, hiératique parfois. Sa photographie explore le rapport du corps à l’outil et à l’espace de travail.
Les petites coupures apparaissent comme les œuvres multiples et uniques d’une industrie d’art qu’on a l’habitude de s’échanger aussi fébrilement qu’indifférents au grain de la feuille, à la finesse de la gravure, à la qualité d’impression…» (Florence Buttay)