Adel Abdessemed, Fikret Atay, Fabio Balducci & Sophie Calle, Iain Baxter, Philippe Cazal, Claude Closky, Myra Davey, Wim Delvoye, Tracey Emin, Et n’est-ce* &/et, Malachi Farrell, Hans-Peter Feldmann, Sylvie Fleury, Claire Fontaine, Michel François, Gloria Friedmann, General Idea, Felix Gonzalez-Torres, David Hammons, Thomas Hirschhorn, Fabien Hommet, IFP, Michel Journiac, Edward Kienholz & Nancy Reddin, Ben Kinmont, Olga Kisseleva, Arnaud Labelle-Rojoux, Suzanne Lafont, Matthieu Laurette, Bertrand Lavier, Louise Lawler, Zoe Leonard, Les ready-made appartiennent à tout le mondeR, Gilles Mahé, Kris Martin, Cildo Meireles, Annette Messager, Antoni Muntadas, Marylène Negro, Cady Noland, Orlan, Gabriel Orozco, Ouest-Lumière, Cesare Pietroiusti & Paul Griffith, Josephine Pryde, Claude Rutault, Seth Siegelaub, Santiago Sierra, Société Réaliste, Reena Spaulings, Ernest T., Taroop & Glabel, The Centre of Attention*, Joana Vasconcelos, Dana Wyse, La Biennale de Paris…
L’Argent
Dans une époque où la question de la rentabilité économique est omniprésente, dans l’art comme ailleurs, cette exposition propose un état des lieux non exhaustif de démarches artistiques qui, du début du XXe siècle à nos jours, ont interrogé la place de l’argent dans nos sociétés.
Avec le développement d’un capitalisme industriel débridé, ancré dans une croyance tenace en la toute puissance des marchés, l’art n’est plus seulement une valeur-refuge, non plus qu’un refuge esthétique. Il participe en effet du capitalisme financier, il en est un des symptômes quand ses retours sur investissement sont encore plus rapides que certaines actions cotées en bourse. Dans ce contexte, il est logique de faire entendre les voix, singulières ou collectives, d’artistes dont l’activité peut être soumise aux fluctuations boursières.
L’exposition « L’Argent » est construite autour de trois sections complémentaires. Dans un premier temps, l’exposition donne à voir « une base de données historique », idéale et modeste, transformable et photocopiable, pour n’écarter aucune « oeuvre majeure », que très peu de musées ont les moyens d’emprunter.
Puis, l’exposition marque un temps d’arrêt sur les années 1970-80, période durant laquelle les artistes décident d’infiltrer le réseau institutionnel pour mieux dénoncer les transactions tacites qui s’y tiennent quotidiennement.
Enfin, dans une troisième et dernière partie, le Plateau est investi par des productions spécifiques, réalisées in situ, afin de questionner, aujourd’hui en 2008, cette référence unique et ô combien universelle qu’est l’argent.
Commissariat: Caroline Bourgeois, Le Plateau et Elisabeth Lebovici, Historienne de l’art.
Article sur l’exposition
Nous vous incitons à lire l’article rédigé par ——— sur cette exposition en cliquant sur le lien ci-dessous.
critique
L’Argent